lundi 23 mars 2015

Protéines végétales, des atouts à faire connaître

Selon Noémie Simon, représentante du GEPV, le marché de ces protéines est en plein essor. « Cette croissance repose sur la recherche croissante de produits durables, la volonté de consommer des produits de meilleure qualité nutritionnelle et la montée en puissance du végétarisme et du flexitarisme. Un autre élément, est le prix des matières protéiques végétales, qui est globalement inférieur à celui des protéines animales, en fonction des fluctuations des marchés. » D'après le baromètre réalisé par l’institut CSA sur 1015 internautes de plus de 18 ans, 25% des Français ont l'intention de consommer plus souvent des produits avec des protéines végétales et 35% veulent réduire leur consommation de viande.

Les consommateurs français interrogés jugent les protéines végétales bonnes pour la santé (93 %), indispensables à tous (85%), complémentaires des protéines animales (83%), bonnes pour l’environnement (78%) et synonymes de bonne qualité (77%). Cependant, ces résultats sont globalement en baisse par rapport au dernier baromètre de 2011.

70 % des Français savent que les protéines végétales se retrouvent essentiellement dans les légumineuses et légumes secs. Les sources végétales de protéines les plus connues sont les lentilles (citées par 49% des français) et le soja (35%). Mais 65 % et 58 % des Français ne connaissent pas le lupin et les micro-algues.

L'enquête dévoile que les produits riches en protéines végétales les plus appréciés et les plus achetés sont les légumes secs, les produits laitiers au soja et les produits diététiques. En revanche, les autres produits consommés (boulangerie/pâtisserie, viande, charcuterie, plats préparés) sont moins appréciés.

Le goût et le manque de connaissances, des freins à l'achat

Parallèlement, le baromètre révèle que les motivations à l’achat pour les protéines végétales sont la curiosité, la réduction du taux de graisse et les raisons nutritionnelles. A l'inverse, les freins sont le goût, la non-consommation de ce type de produits en général et le manque de confiance. Les protéines végétales sont aussi jugées être peu connues (82% des interrogés) et ne pas être bon marché (62%).

les protéines végétales sont assez mal connues du grand public. Mais l'enquête explique aussi qu'elles sont plus familières des foyers ayant un végétarien dans le foyer ou suivant un régime, de ceux qui consomment des produits bio ou des compléments alimentaires, des femmes relevant de catégories socio-professionnelles supérieures (CSP+) et des 50-64 ans. Noémie Simon a ajouté lors de la conférence sur les protéines végétales du 10 mars au CFIA : « A la vue de ces résultats, il y a des efforts pédagogiques à faire. Les protéines végétales ont une image positive, indispensable, éco-respectueuse et qualitative, mais le consommateur doit être rassuré sur le goût. »

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Source : Process Alimentaire, Amélie Dereuder |  23 Mars 2015
http://www.processalimentaire.com

vendredi 20 mars 2015

20 mars 2016 : Journée Sans Viande (MeatOut Day)

La Journée Sans Viande est la version francophone de la campagne internationale MeatOut Day, une initiative lancée en 1985 par l’association américaine pour les droits des animaux FARM qui milite pour une alimentation sans produits d’origine animale par respect des animaux, pour la préservation de la planète et pour l’amélioration de la santé.

2015 est la 31ème édition de cette campagne internationale. Un relais historique avec plus de 30 actions d’envergure locale/régionale annoncées pour la France pour l’édition 2015 de la Journée internationale Sans Viande.

Autres sites-relais de la Journée internationale Sans Viande dans le monde : Allemagne, Espagne et États-Unis

Source : http://www.international-campaigns.org/journee-sans-viande/

mercredi 18 mars 2015

Le besoin en protéines végétales, un enjeu essentiel dans les pays développés

Une étude d'Avril (Sofiprotéol) et de Bipe s’intéresse aux besoins mondiaux en huiles et protéines à horizon 2030. Hausse de la demande en huiles végétales, en protéines animales d'une part et végétales d'autre part, la filière ne devrait pas manquer de débouchés.

Bipe, société  de  conseil  en  stratégie, et Avril, entreprise industrielle et financière de la filière des huiles et des protéines, ont réalisé une étude afin de déterminer la capacité des filières des oléoprotéagineux à satisfaire la demande mondiale en huiles et protéines d’ici 2030. Celle-ci prend en compte les changements majeurs qui se produiront d’ici là : croissance démographique, changements de régimes alimentaires, gestion des terres agricoles, développement des énergies et de la chimie renouvelable.

Entre 2010 et 2030, la population mondiale comptera un milliard et demi de personnes supplémentaires. L’augmentation des niveaux de vie provoquera en plus des modifications des régimes alimentaires. D’ici 2030, selon l'étude, la demande en huiles végétales augmentera ainsi de 39 %, principalement en Chine, en Afrique Subsaharienne et en Inde, atteignant 172 millions de tonnes. Les besoins mondiaux devraient progresser de 43 % pour les protéines végétales notamment en Afrique Subsaharienne et en Inde et de 33 % pour les protéines animales, principalement en Chine. La demande mondiale en viandes suivra la même tendance surtout dans les pays émergents en première phase de transition alimentaire. Toutefois, l’augmentation de la consommation de viandes sera dans un premier temps limitée par la capacité d’offre en tourteaux pour l’alimentation animale et pourrait augmenter à nouveau après 2030. Les pays développés, eux, se situent dans la seconde transition alimentaire marquée par une augmentation de la part de protéines végétales en phase avec une évolution vers une alimentation plus équilibrée.

Hausse de la production de colza et tournesol

D’après l’étude, la surface mondiale de terres arables augmentera de 3,4 % d’ici 2030 atteignant 1.586 millions d’hectares. Mais toutes les régions ne suivent pas cette tendance. En effet, en Amérique du Nord et en Europe, les surfaces cultivées diminueront alors que l’Amérique Latine, l’Afrique Subsaharienne et l’Asie bénéficieront d'un déploiement. Avec l’amélioration des rendements, un hectare cultivé permettra de nourrir en moyenne 5,3 personnes en 2030 contre 4,5 en 2010. L’étude révèle également que la croissance des productions de colza et de tournesol reposent principalement sur une hausse des rendements du fait des progrès génétiques et des techniques agricoles et en partie sur l’augmentation des surfaces.

Enfin, l’offre en huiles végétales sera supérieure à la demande alimentaire. Le surplus pourra contribuer aux transitions énergétiques via la production de biodiesel et au développement de la chimie renouvelable visant à remplacer les matières premières fossiles dans des secteurs aussi divers que l’agroalimentaire, les cosmétiques ou les plastiques. La demande mondiale en diesel progressera d'ailleurs de 38 % entre 2010 et 2030, plus particulièrement en Chine et en Inde, où les besoins doubleront ou tripleront. L’augmentation de la demande mondiale en biodiesel dépendra cependant des obligations d’incorporation en Europe, Amériques et Asie.

Jean-Philippe Puig, directeur général d'Avril, rappelle le rôle essentiel de l’agriculture. « Dans un contexte de forte croissance démographique et de développement économique et social, les filières des huiles et protéines peuvent non seulement soutenir la fonction nourricière fondamentale de l’agriculture mais également apporter leur contribution dans les transitions énergétiques et le développement de la chimie renouvelable. »
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Source : Terre-net Média | 18/03/2015 | par HB
http://www.terre-net.fr

lundi 16 mars 2015

Le Sojami ne veut priver personne de dessert…végétal

Installé à l’Agropôle d’Agen, le champion français du dessert à base de lait de soja fermenté, Le Sojami, attaque le plat de résistance de son développement par l’export. Son créateur et dirigeant explique la stratégie de développement de sa PME.

C'est en 1994 dans un laboratoire universitaire bordelais et grâce à la plateforme "Agir" (Agroalimentaire innovation recherche), située à Pessac, que le chercheur en biologie Jean-James Garreau a mis au point une préparation fromagère à base de lait de soja. A l'époque, il était question pour lui "d'explorer toutes les pistes alimentaires qui nous permettent de consommer moins de protéines animales sans déséquilibrer notre alimentation". Au bout de son travail de recherche, la trouvaille bordelaise débouche sur une création d'entreprise, Le Sojami, à Agen.

L'industrialisation grâce à l'Agropole d'Agen

"L'Agropole d'Agen, mais c'est aussi le cas du Conseil général de Lot-et-Garonne et de la Région Aquitaine, a parfaitement joué son rôle, qui consiste à identifier et soutenir les projets innovants en matière d'agroalimentaire", souligne Jean-James Garreau. "L'Agropole a tout de suite voulu de mon idée, ce qui n'est jamais évident s'agissant d'un produit alimentaire novateur."
La technopole agroalimentaire a eu le nez creux car, désormais, le biologiste est à la tête d'une PME de 15 salariés, qui en 2013 a réalisé 1,1 M€ de CA annuel, puis 1,75 M€ en 2014 et dépassera les 2 M€ en 2015. "Nous sommes arrivés tôt, peut-être trop sans doute, sur le marché avec nos produits riches en protéines non animales. La demande était marginale à l'époque, mais ces dernières années, les choses ont évolué très positivement", souligne Jean-James Garreau.
Sous la marque "Sojami", la société produit des pâtes à tartiner de type fromagères ou de type tofu, des sauces et surtout des desserts comme le riz au lait, les glaces au soja... Sous la marque "Sojabio", la PME a également introduit ses produits dans la grande distribution.
"Il nous a fallu trois ans pour passer d'une distribution 100 % points de ventes bios, car nos produits sont bios, à la grande distribution. Mais désormais les magasins spécialisés en bio représentent 69 % de notre activité ; la GD pèse déjà à hauteur de 20 % de notre chiffre d'affaires. La montée en puissance de la demande de la grande distribution explique en partie notre développement", analyse le dirigeant.

Pour l'export, le créateur dit : J - V

En partie seulement car l'export tire aussi l'activité et, depuis un an, fait partie des objectifs du fondateur de la société.
"Pour le moment et depuis un an seulement nous sommes présents en Allemagne, pour un distributeur de fromages qui avait de la demande pour des produits à base de lait de soja mais pas d'offre jusque-là. Nous sommes aussi en Italie mais c'est différent car nous le faisons via une production en marque de distributeur." Résultat, aujourd'hui, la société réalise 11 % de son chiffre d'affaires hors de France.
Si elle est dotée, à Agen, d'un outil de production qui lui permet, en cas de besoin, de tripler sa production, la société compte réserver cette montée en puissance au développement du marché français. Car Le Sojami veut appuyer ses conquêtes à l'export, et notamment au grand export, sur une stratégie de créations de coentreprises et donc de transfert de technologie. "L'ouverture des marchés du grand export et des marchés où la demande en protéines alternatives commence à véritablement émerger, passe, à mon sens, par la création de coentreprises dont nous détiendrons 50 % des parts. Je souhaite développer, après une première période de test commercial de six mois pour nos produits sur le marché nord-américain, c'est ce que nous allons sans doute faire au Québec où une technopole nous fait les yeux doux pour ouvrir un site de production à taille humaine, comme c'est le cas à Agen." Un site qui doit idéalement lui ouvrir tous les marchés nord-américains. "Nous procèderons de la même manière en Asie, en Inde, voire pourquoi pas en Afrique le cas échéant", souligne Jean-James Garreau.

La concurrence attendue...  voire espérée !

En attendant, Le Sojami, qui aujourd'hui n'a pas de concurrent direct dans le monde, sait qu'avec le développement de ses ventes et la visibilité apportée par son arrivée sur de nouveaux marchés à l'export, les acteurs du secteur agroalimentaire ne vont pas tarder à vouloir profiter de son marché de niche.
"Ce sera une bonne chose car cela renforcera la notoriété de la proposition alimentaire des protéines végétales bios auprès des consommateurs. Nous n'avons pas peur de voir arriver d'autres acteurs car notre force c'est notre ancienneté. Notre process ne repose pas essentiellement sur le secret d'un brevet dont on sait qu'en alimentaire, il ne pèse généralement pas lourd face à la concurrence. Non, ce qui fait notre force à ce jour, c'est les vingt ans d'études, de mises au point qui nous ont permis d'obtenir les produits qui sont les nôtres aujourd'hui et qui plaisent au consommateurs".
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Source : Objectif Aquitaine, Pascal Rabiller, 16/03/2015, 9:35
http://objectifaquitaine.latribune.fr/

lundi 9 mars 2015

Insectes et micro-algues: des atouts "développement durable" pour l'alimentation de demain

Les micro-algues, les insectes et les substituts de produits animaux à base de plantes bénéficient d'atouts environnementaux pour remplacer, du moins partiellement, les produits agricoles les plus consommés.

Comment nourrir 9 milliards d’hommes en 2050 ? La demande en alimentation devrait s’accroître de 60% d’ici à cette date, rappelle Rabobank. Avec un impact écologique non négligeable, si le contenu de nos assiettes ne change pas. Pour la banque néerlandaise, l’innovation constitue la clef de cette équation, dans un contexte de raréfaction de nombreuses ressources naturelles et d’essor des classes moyennes.

La protection de l’environnement jouera à l’avenir un rôle central en matière d’alimentation, à condition de maîtriser la compétitivité-coût. "Le développement durable est important pour les consommateurs, mais ils sont réticents à payer un supplément pour cela", explique la banque néerlandaise, qui distingue plusieurs produits susceptibles de répondre à cette double exigence. Mais l'accueil que réserveront les consommateurs à ces nouveaux produits fait, lui, figure d’inconnue.

Les micro-algues à l’aube d’une nouvelle ère. Connues depuis plusieurs siècles pour leurs propriétés, les algues n’ont toujours pas réussi à percer dans l’alimentation. Sources de protéines et de lipides, elles peuvent être cultivées dans des régions peu propices à l’agriculture, indique Rabobank. La société américaine AlgaVia commercialise déjà des farines et huiles à base de micro-algues. "Nous optimisons une souche unique découverte dans la sève d'un châtaignier en Allemagne", précise l’entreprise. Des progrès doivent être réalisés en matière de sélection des espèces et d’élevage afin d’abaisser les coûts de production des micro-algues.

Les insectes doivent se faire désirer. "Il conviendra de surmonter le ‘facteur beurk’. L’acceptation des consommateurs sera le plus grand obstacle dans les pays occidentaux", ajoute, sans détour, la banque néerlandaise à propos des… insectes. Dans un rapport publié l’an dernier, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation de l’agriculture (FAO) voyait en eux un moyen de répondre au défi alimentaire mondial. Déjà consommés dans certaines régions du monde, les insectes concourent partout à la sécurité alimentaire, à l’instar du rôle qu'ils jouent dans la pollinisation des espèces végétales. Makgré des atouts environnementaux certains, dans un avenir proche, la consommation d’insectes ne se développera que sur des marchés de niche, estime Rabobank.

Des plantes pour remplacer les œufs. Les substituts d’œuf à base de plantes apportent également un début de réponse aux problèmes environnementaux posés par l’élevage. Destinés à remplacer les ingrédients d’origine animale, ils doivent apporter une offre crédible à base de soja, de céréales et de noix afin de faciliter leur appropriation par les consommateurs. Aux Etats-Unis, la mayonnaise Just Mayo suscite ainsi l’engouement avec son produit composé d’une douzaine de plantes, mais disposant des mêmes propriétés organoleptiques que la recette originale.

La génomique nutritionnelle, la science qui étudie l'interaction entre les gènes humains, les régimes alimentaires et la santé, constitue également une piste de réflexion pour les filières agricoles et agroalimentaires, affirme la banque néerlandaise. Les aspects liés à la santé constituent, au même titre que les problématiques d’approvisionnement et d’environnement, une des clefs de la production de denrées agricoles de demain.
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Source : www.usinenouvelle.com, 04 mars 2015 par Franck Stassi

vendredi 6 mars 2015

« Cassez la graine ! » : les protéines végétales à l’honneur de la 4ème édition du Concours Sciences et Cuisine

Le concours 2015 Science et Cuisine est porté par Cap Aliment en partenariat avec Food Development. Les protéines végétales sont à l’honneur de cette 4ème édition.

Selon les experts, la demande mondiale en protéines animales, en constante augmentation, va entraîner des pénuries et des déséquilibres, notamment environnementaux. La substitution des protéines d’origine animale par des protéines d’origine végétale devient de plus en plus nécessaire. Or les protéines végétales souffrent aujourd’hui d’un manque d’attrait des consommateurs, malgré leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles intéressantes.  L’enjeu est donc de pouvoir proposer à ces derniers des produits alimentaires riches en protéines végétales savoureux et attractifs.

Vous êtes une personne ou une structure prête à vous investir dans une démarche d’innovation, de création, et d’expérimentation alimentaire ? Venez explorer une thématique fédératrice, porteuse d’innovation et source de créativité !

Candidats ciblés: Industries agroalimentaires, professionnels des métiers de bouche, de la restauration commerciale ou collective, enseignants, apprentis, étudiants, amateurs,…

Inscriptions ouvertes jusqu'au 19 décembre 2014.
Finale du concours à Nantes le 9 avril 2015.

Préinscription par mail à sciences-cuisine@agence-paysdelaloire.fr, puis validation des inscriptions à réception de la fiche d’engagement.

L’équipe organisatrice du concours Sciences et Cuisine :
-    Cap Aliment : 02 40 48 45 05 sciences-cuisine@agence-paysdelaloire.fr
-    Food Development : 02 44 77 01 25 gwenaelle.garnier@food-development.fr

Règlement du concours et documents à télécharger ; http://www.sciences-cuisine.fr/evenements/concours/concours-2015

mercredi 4 mars 2015

Des insectes à tous les repas pendant un mois

Un étudiant de L’université d’Auburn Cam aux Etats-Unis s’est lancé le pari fou de manger uniquement des insectes pendant 30 jours. Sandwichs, omelettes, pâtes, fajitas… Brantley Rios les accommode dans tous ses plats quotidiens. On vous dit tout sur cette idée insolite.

Près de 2,5 milliards de personnes consomment des insectes dans le monde de nos jours. Des chiffres impressionnants ayant fait réagir Brantley Rios, un étudiant de l’Université d’Auburn Cam aux Etats-Unis bien décidé à modifier ses habitudes pour intégrer ces petites bettes dans son alimentation. Il s’est lancé le défi de manger des insectes à tous les repas pendant 30 jours. Même s’il avoue sur son blog être quelqu’un de plutôt difficile en matière d’alimentation, il espère inciter d’autres américains à essayer l’entomophagie, définit comme la consommation courante d’insectes. Une pratique en plein essor et écologique mais pourtant tabou en Occident. Il relate son expérience alimentaire sur son blog. Ce qui ne manque pas de lui attirer une certaine forme de popularité sur le campus où de nombreux autres étudiants l’encouragent.

Brantley Rios consomme des insectes à tous ses repas : petit déjeuner, déjeuner, dîner. Comme tout étudiant,il n’a pas le temps ni les moyens d’élaborer des recettes gastronomiques. Alors il intègre ainsi les petites bêtes à des sushis, des omelettes, des smoothies au Nutella ou même des nouilles sautées. Il avance différents arguments sur son blog pour la consommation des insectes. Ces petites bestioles, bien que peu alléchantes à première vue, sont faibles en graisse et en calories, mais riches en protéines et fibres. En plus de constituer de parfaits alliés, les insectes sont respectueux de l’environnement de sorte que leur empreinte carbonique est faible. L’ONU a même encouragé leur consommation dans un rapport de 2013. L’initiative quelque peu insolite de ce jeune américaine s’entoure donc d’un intérêt légitime : protéger l’environnement et améliorer son alimentation par l’entomophagie. Convaincu ? Pensez-y au lieu de vous lancer dans des régimes draconiens. Une bonne omelette de sauterelles ou un sandwich de vers et voilà de nouveau votre taille mannequin.
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Source : Loic Cabrerizo, Melty Food, février 2015
http://www.meltyfood.fr/insolite-des-insectes-a-tous-les-repas-pendant-un-mois-a379652.html