tag:blogger.com,1999:blog-69813301652272031612024-03-06T21:00:53.981+01:00Protéines du futurGroupe de travail Valorial 'Protéines du futur'Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.comBlogger142125tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-14097296547798705232017-11-28T12:14:00.000+01:002017-11-28T12:14:08.288+01:00Fazer lance en Finlande un pain qui fourmille de criquets<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.processalimentaire.com/var/pa/storage/images/media/images/pain-insecte-32431/273559-1-fre-FR/pain-insecte_article.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.processalimentaire.com/var/pa/storage/images/media/images/pain-insecte-32431/273559-1-fre-FR/pain-insecte_article.jpg" data-original-height="253" data-original-width="380" height="213" width="320" /></a></div>
Les insectes font beaucoup parler d’eux depuis trois ans, mais ils ne sont toujours pas présents en France en l’alimentation humaine. Si l’Hexagone a choisi de ne pas autoriser leur utilisation pour ces applications*, la Finlande a quant à elle validé leur commercialisation le 1er novembre. Le groupe Fazer, boulanger industriel, a sauté sur l’occasion en commençant la distribution dans ses corners d’un pain à la farine de criquet dès le 24 novembre : le Fazer Sirkkaleipä. Le développement de ce pain a débuté cet été. Comme la farine de criquet n’est pas disponible en grande quantité, Fazer envisage une commercialisation par étapes : d’abord dans 11 de ses corners en grandes surfaces, puis dans les 47 unités dont il dispose en Finlande. La pâte sera réalisée puis cuite sur place pour garder un aspect artisanal.<br />
<b><i><br /></i></b>
<b><i>3% d'insectes pour un pain source de protéines</i></b><br />
<br />
Niveau formulation, le pain contient 3 % de farine d’insectes, l’équivalent de 70 criquets. La farine est composée d’insectes séchés et broyés. Elle est ensuite mélangée à la farine que produit Fazer pour une utilisation plus facile. <i>« Le résultat est délicieux en plus d’être nutritif. Ce pain aux criquets est une bonne source de protéines. Les insectes contiennent aussi de bons acides gras, du calcium, du fer et de la vitamine B12 »</i>, explique Juhani Sibakov, directeur de l’innovation de Fazer Bakery Finland.<br />
<br />
Fazer a également pu se lancer dans les insectes car les Finlandais sont plus ouverts que d’autres Européens à ce type d’ingrédients. <i>« Selon une étude**, de tous les consommateurs nordiques, les Finlandais sont ceux qui ont l’attitude la plus positive envers la consommation d’insectes. Ils sont connus pour vouloir essayer de nouveaux produits et notre pain aux criquets est une bonne occasion de tester l’alimentation du futur. Les distributeurs nous ont tout de suite annoncé qu’ils incluraient notre pain dans leur assortiment »,</i> termine Juhani Sibakov.<br />
<br />
* En Europe, les insectes pour l’alimentation humaine dépendent de la réglementation Novel Food. Les fournisseurs doivent donc demander une autorisation en déposant un dossier et aucun n’a été accepté pour l’instant. Certains pays comme la Belgique, les Pays-Bas ou la Finlande ont publié une liste positive d’insectes consommables par l’Homme. Pour plus de détails, lire novembre 2017, p 40.<br />
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Source : <a href="http://www.processalimentaire.com/Ingredients/Fazer-lance-un-pain-qui-fourmille-de-criquets-32432">Processalimentaire.com</a>, Amélie Dereuder, 27 Novembre 2017Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-12290128367278434052017-03-20T14:06:00.000+01:002017-03-20T14:06:14.793+01:00Le Village By CA Nord de France : appel à candidatures européen pour innover autour de la protéine végétale<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVgDeAuOc2JVqebD7StWpgGAKwt9NDm8ylarud-8ja3jfUshRwALD9-3OW-qYRC6UfZlnk74Bp3xTNA0-du7aJPkj2p5z21GLotOruEAmPcMQToAPmj4HnE2hR_KynMjCjiaOsScifWO4/s1600/village1200x630-copie.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVgDeAuOc2JVqebD7StWpgGAKwt9NDm8ylarud-8ja3jfUshRwALD9-3OW-qYRC6UfZlnk74Bp3xTNA0-du7aJPkj2p5z21GLotOruEAmPcMQToAPmj4HnE2hR_KynMjCjiaOsScifWO4/s400/village1200x630-copie.png" width="400" /></a></div>
<b><i>Le besoin supplémentaire en protéines d’ici 2030 est estimé à 40%.</i></b><br />
<br />
Couvrir ce besoin supplémentaire essentiellement via la production de protéines animales est intenable pour la planète : un meilleur équilibre entre les apports en protéines animales et protéines végétales est donc critique au niveau mondial.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYwaYz5foJQmdBoJz9qSk-pLl7aXJzElvKnAxBhvOdlTYnFBg-m2_qIyYH6S1LTjHjBe8DfgPAemZ9hTEpTbFgGEOdJCYvFkPEL-237_RgBFuH066yqqAmVbJV_4beb5C2V3CaGGlzpbM/s1600/Frise_levillageca-01-01.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYwaYz5foJQmdBoJz9qSk-pLl7aXJzElvKnAxBhvOdlTYnFBg-m2_qIyYH6S1LTjHjBe8DfgPAemZ9hTEpTbFgGEOdJCYvFkPEL-237_RgBFuH066yqqAmVbJV_4beb5C2V3CaGGlzpbM/s400/Frise_levillageca-01-01.png" width="256" /></a>L’enjeu : innover pour accélérer l’adoption par les consommateurs des protéines végétales dans le monde.<br />
<br />
Vous êtes un porteur de projet ou une start-up de moins de 3 ans. Vous développez des produits, procédés, services ou applications innovants autour de la protéine végétale ? Vous cherchez à assurer et booster le développement de votre entreprise ?<br />
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Soumettez votre projet dans l'une ou plusieurs des catégories suivantes :<br />
- défi nutritionnel<br />
- défi environnemental<br />
- défi gustatif<br />
- défi satiété<br />
- défi culturel<br />
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Les projets lauréats seront désignés à l'occasion de Nutrevent le 14 juin 2017 à Lille.<br />
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Source : <a href="http://www.levillagebyca.com/village/le-village-by-ca-nord-de-france/">levillagebyca.com</a>, 13/03/2017<br />
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<br />Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-61076724483633672462017-03-17T14:45:00.000+01:002017-03-20T14:45:46.269+01:00Où mangera-t-on le plus de viande en 2025? La réponse en carte<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifEGZOWQbrY7d7oolJAivEHGpq5LxogAgq2mA_zcJ70MVbTv3eRdLIq_c3znfhHUCBRIouOY7TMgqoyIfnfZL3ocujIiNC9rE3t1h95A0E2x6zOMDkTHT-mI8dcGysiI-h5-UtsqN_UQY/s1600/carte+viande.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="283" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifEGZOWQbrY7d7oolJAivEHGpq5LxogAgq2mA_zcJ70MVbTv3eRdLIq_c3znfhHUCBRIouOY7TMgqoyIfnfZL3ocujIiNC9rE3t1h95A0E2x6zOMDkTHT-mI8dcGysiI-h5-UtsqN_UQY/s400/carte+viande.png" width="400" /></a></div>
<i><b>Seriez-vous capable de vous passer de bœuf, de porc ou de poulet? Le 20 mars sera l'occasion de l'essayer puisque ce sera la Journée internationale sans viande. Plusieurs pays ne sont toutefois pas près de lâcher le morceau, indiquent les projections de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).</b></i><br />
<br />
Dans le monde, en 2015, une personne a mangé en moyenne 34,1 kg de viande, estime l’OCDE. Dans dix ans, les protéines animales seront toujours présentes dans l’assiette avec une consommation globale par personne de 35,2 kg.<br />
<br />
<b>L’influence des pays émergents</b><br />
<br />
Selon l’agroéconomiste Pascal Thériault, la consommation globale par personne pourrait même augmenter à 38 kg, avec l’épanouissement économique des pays émergents comme le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine (BRICS).<br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>"La Chine s’enrichit, rappelle le professeur à l’Université McGill. On développe une économie de services et de plus en plus, on va voir plus de consommateurs s’intéresser à la viande" </i>Pascal Thériault</blockquote>
Plus de mangeurs de viandes, plus de pressions sur les systèmes agroalimentaires, l’environnement et, donc, le prix. Devant cette possibilité, le gouvernement chinois tente déjà d’atténuer l’engouement au moyen d’un guide alimentaire plus restrictif.<br />
<br />
<i>« Récemment, la Chine a adopté un nouveau guide alimentaire qui encourage les gens à diminuer leur consommation de viande de moitié »</i>, rappelle Sylvain Charlebois en ajoutant que la tendance se dirige vers des viandes perçues comme étant plus santé, telles que le porc et le poulet.<br />
<br />
Les Chinois séduits par le mode de vie occidental craqueront-ils pour le gros steak à l’américaine? «<i>D’un point de vue environnemental, on espère que non, parce que le grain serait mieux utilisé ailleurs et qu’on mange déjà trop de viande »</i>, lance Pascal Thériault.<br />
<br />
En ce moment, l’Américain moyen dévore 24,75 kg de bœuf par an, comparativement à 4,3 kg dans le BRIC. Une moyenne étonnamment basse, mais qui s'explique en partie par la grande préférence pour la volaille en Asie, mais aussi par l'alimentation plus végétarienne en Inde.<br />
<br />
Sylvain Charlebois, doyen de la Faculté de management Université Dalhousie, à Halifax, n'est toutefois pas convaincu par ces statistiques de l'OCDE. <i>« Je crois que la diminution par personne va continuer. </i><i>Le coût croissant d’élevage et les considérations pour la santé, le bien-être animal et le développement durable, portées par les réseaux sociaux, décourageront les consommateurs à manger plus de viande,</i> croit Sylvain Charlebois.<br />
<br />
D'ailleurs, entre 2005 et 2015 au Canada, la demande pour le bœuf a diminué de 220 millions de kilogrammes. <i>« C’est à peu près 6 kg par Canadien. C’est incroyable »</i>, explique le chercheur qui a publié l’an dernier une étude sur l’impact des prix du bœuf sur le comportement des consommateurs au Canada.<br />
<br />
<b>Le bœuf, ce luxe</b><br />
<br />
La production bovine est particulièrement énergivore par rapport aux autres viandes, disent les chercheurs.<br />
<br />
D’abord, le bœuf atteint sa maturité pour l’abattage au bout de deux ans alors qu’un poulet est prêt au bout de seulement six semaines. Quant aux besoins en nourriture, des producteurs obtiennent jusqu'à 1 kg de volaille avec 1,6 kg de moulée. Pour la même quantité de bœuf, on compte de 6 kg à 7 kg de moulée, mais aussi 8 litres d’eau.<br />
<br />
<i>« Ce n’est pas une filière qui est archi-efficace pour la conversion de fibres à protéine »</i>, reconnaît Sylvain Charlebois, <i>et ça, malgré les améliorations en science animale. D’où l’engouement en recherche pour la viande rouge in vitro, qui ne requiert pas autant de temps, d’énergie et de ressources.</i><br />
<br />
L'industrie lorgne aussi du côté des protéines végétales. Maple Leaf a d'ailleurs acquis pour 140 millions de dollars américains une entreprise spécialisée en la matière.<br />
<br />
Ainsi, le bœuf est devenu une denrée de luxe et, du coup, aussi très vulnérable aux aléas économiques, comme les fluctuations des prix du grain et de l’énergie.<br />
<br />
<i>Les consommateurs, eux, se tournent plus vers le porc et le poulet. « On peut facilement substituer le bœuf haché par du porc »</i>, dit Pascal Thériault, en ajoutant que celui-ci arrive à maturité au bout de six mois et prend moitié moins de ressources que le bœuf.<br />
<br />
Mais la viande la plus consommée dans le monde et qui gagnera en popularité d’ici 10 ans demeure le poulet, selon l’OCDE. En 2025, une personne en moyenne en mangera 14,2 kg/an, devant le porc (12,5 kg), le bœuf (6,7 kg) et l’agneau (1,88 kg)<br />
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<b>Côtes levées contre grillons séchés</b><br />
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Dans son portrait, l’OCDE ne fait pas état des autres protéines qui se substituent aux viandes comme le poisson, les légumineuses ou encore… les insectes!<br />
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«<i> En termes de conversion, je pense que l’insecte est très très élevé, mais il y a un blocage psychologique chez le consommateur. Quand tu vis dans l’abondance alimentaire, tu peux te permettre d’être difficile », </i>conçoit Pascal Thériault.<br />
<br />
Les légumineuses comme les lentilles et les pois chiches sont tout aussi efficaces pour l’omnivore qu’est l’humain, mais peinent à le séduire. <i>« La légumineuse n’est pas quelque chose qui fait partie de notre diète de façon naturelle »</i>, dit Pascal Thériault en lançant à la blague que <i>« ce sont les granos qui mangent ça. »</i><br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>"L’humain est un accro du BBQ, alors c’est certain que les gens vont continuer d’acheter du bœuf." </i> Sylvain Charlebois</blockquote>
Si la Journée sans viande est un exercice intéressant, une vie plus végétarienne s’avère encore un défi.<br />
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Source : <a href="http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1022775/consommation-viande-ocde-2025-carte">ici.radio-canada.ca</a>, Pascale Fontaine, 17/03/2017<br />
<br />Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-60798977663813980302017-03-06T14:34:00.000+01:002017-03-20T14:34:25.881+01:00Les investisseurs américains parient sur les protéines alternatives<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8YJCe7XNgAqUrU5yxeVwNk4vKYqSnLnfMPu3kC93-0qKuzOYKJh2Lz4UPi567oPKB16TIUYINO26AamPjLd_RqXXjUt6N9wbPAJByr2oEbI_eXxrQLgDxlatYA_Br8RuzjluG5AZox5s/s1600/cook+innov.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8YJCe7XNgAqUrU5yxeVwNk4vKYqSnLnfMPu3kC93-0qKuzOYKJh2Lz4UPi567oPKB16TIUYINO26AamPjLd_RqXXjUt6N9wbPAJByr2oEbI_eXxrQLgDxlatYA_Br8RuzjluG5AZox5s/s1600/cook+innov.jpg" /></a></div>
Bill Gates (co-fondateur de Miscrosoft), Arielle Zuckerberg (investisseuse et jeune sœur du fondateur de Facebook), Marc Benioff (PDG de Salesforce), New Crop Capital (fond d’investissement dans les projets de ruptures alimentaires) et Google Venture, pour ne citer que les plus connus, investissent fortement dans les jeunes entreprises innovantes qui développent des nouveaux produits sans protéines animales : crevettes à base d’algue, hamburger saignant de légume ou substitut de blanc d’œuf à base de levure.<br />
<br />
En effet, depuis quelques mois, les levées de fond et prises de participation se multiplient aux Etats-Unis dans les start-up qui proposent des alternatives à la protéine animale avec la mission ambitieuse e nourrir les 9 milliards d’habitants sur notre planète prévue en 2050.<br />
<br />
Cet intérêt des géants du numérique pour ces nouvelles sociétés n’est pas uniquement philanthropique et représente un nouveau levier de développement économique car une rupture des habitudes alimentaires est en train de se créer avec les revendications des nouvelles générations de consommateurs (X et Y).<br />
<br />
En effet, la méfiance des consommateurs sur les produits proposés par l’industrie agro-alimentaire n’a jamais été aussi forte et selon un sondage mené par JWT Intelligence, 81% des Millennials américains (nés après 1980) estiment que les grandes marques alimentaires poursuivent des stratégies de production qui les rendent en mauvaise santé.<br />
<br />
Une autre étude, réalisée par Sanford Bernstein, a révélé que la majorité des américains interrogés affirment qu’ils sont de plus en plus méfiant vis à vis de l’industrie agro-alimentaire actuelle et attendent de nouvelles propositions de valeurs en phase avec leur santé et celle de la planète.<br />
<br />
Des nouvelles sociétés, fondées le plus souvent par des Millennals, souhaitent donc répondre à ces nouveaux défis démographiques, sociologiques, économiques et écologiques en proposant des produits alimentaires plus sains et en rupture avec ceux de l’industrie qui laisse les consommateurs dans l’opacité de ce qu’ils mangent vraiment.<br />
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Source : <a href="http://www.sylvain-zaffaroni.com/investisseurs-americains-parient-proteines-alternatives/">sylvain-zaffaroni.com</a>, 06/03/2017Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-40295027694786125552017-02-28T15:02:00.000+01:002017-03-20T15:02:54.587+01:00Protéines végétales : Christophe Sirugue, secrétaire d'Etat à l'industrie inaugure l'unité pilote Tereos<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwAk9pVk7D03XD5v1GRBLZ1fyMcHA0j0oFC3kG5grWQRaiLJHSEdNHSf5Vcw6ZhuhAH0s_7iF-OQ5HCty-cU-_IXPtKZsuWTZrpIAyQNxuADb8EPqrLpITJustX9AB69P12d2VXCyHQuk/s1600/inauguration+tereos.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwAk9pVk7D03XD5v1GRBLZ1fyMcHA0j0oFC3kG5grWQRaiLJHSEdNHSf5Vcw6ZhuhAH0s_7iF-OQ5HCty-cU-_IXPtKZsuWTZrpIAyQNxuADb8EPqrLpITJustX9AB69P12d2VXCyHQuk/s320/inauguration+tereos.jpg" width="320" /></a></div>
<i><b>Alexis Duval, Président du directoire de Tereos, a inauguré aujourd’hui en présence de Christophe Sirugue, Secrétaire d'État chargé de l'Industrie, du Numérique et de l'Innovation une unité pilote pour la production d’aliments à base de protéines végétales. Implanté sur le site industriel Tereos de Marckolsheim (Alsace), ce pilote permet à Tereos d’amorcer une première commercialisation sur le marché de la restauration collective.</b></i><br />
<i><br /></i>
<i>« L’inauguration de ce pilote industriel est une étape importante dans les développements que Tereos mène depuis de nombreuses années dans le secteur des protéines végétales. Cela illustre la capacité du Groupe à innover par le développement de nouveaux produits qui répondent aux évolutions des besoins alimentaires mondiaux. » </i>a déclaré Alexis Duval, Président du directoire de Tereos.<br />
<b><br /></b>
<b>Tereos développe les solutions alimentaires de demain</b><br />
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En 2050, face aux prévisions démographiques croissantes de la population mondiale, les besoins en protéines de la planète auront doublé. Les protéines animales, qui représentent 70% de la consommation de protéines dans le monde, ne pourront plus satisfaire à elles seules ces nouveaux besoins. Face à ces évolutions, Tereos est convaincu que le développement des protéines végétales constitue une des réponses d’avenir aux nouveaux besoins nutritionnels de la population mondiale.<br />
<br />
Tereos est le second producteur mondial de protéine de blé et consacre près de 50% de son budget R&D à la nutrition. Acteur historique du secteur, Tereos a réalisé de nombreuses innovations depuis plus de 20 ans dans l’extraction de la protéine native de blé.<br />
<br />
Après une phase de recherche et développement, Tereos démarre cette année une unité de production pilote, permettant d’amorcer une première commercialisation sur le marché de la restauration collective. Présenté sous le nom de « GenVie » durant sa phase de conception, ce nouveau produit prendra le nom de « Sauté Végétal » pour sa commercialisation en restauration collective.<br />
<br />
Confectionné sous forme d’émincés, « Le Sauté Végétal » se distingue par sa composition 100% végétale à base de protéines de blé et de farine de pois chiche, l'ensemble issu de matières premières agricoles françaises. Grâce à son procédé breveté, récompensé lors du Concours Mondial de l’Innovation en 2015, Tereos a mis au point un produit sain et savoureux, facile à cuisiner et accommodable à tous types de recettes.<br />
<br />
<b>Un acteur engagé pour la création d’une filière française des protéines végétales</b><br />
<br />
Alors que la France dispose de tous les atouts pour devenir un leader agricole et industriel mondial dans la production de protéines végétales, elle souffre d’une forte dépendance aux importations de protéines. Le développement de filières de transformation des matières premières agricoles, créatrices de valeur et fortes sur les marchés d’exportation, représente un enjeu d’avenir pour la valorisation des productions agricoles françaises.<br />
<br />
La Commission Innovation 2030 avait remis un rapport au Président de la République identifiant les protéines végétales parmi ses sept « ambitions pour l’innovation ». La Commission émettait ainsi le souhait que les industriels français <i>« se mobilisent pour développer de nouveaux produits alimentaires attractifs, à base de protéines végétales, à même de faire évoluer les comportements alimentaires et ainsi d'apporter une solution alimentaire pérenne, des emplois en France et une capacité d'exportation ».</i><br />
<br />
Tereos, qui est un des principaux transformateurs de blé, de pomme de terre féculière et de luzerne en France, est à l’origine de multiples avancées dans la recherche sur la valorisation des protéines végétales. Le Groupe a notamment été à l’initiative de la création d’Improve, première plateforme d’innovation collaborative européenne totalement dédiée à la valorisation des protéines végétales et soutenue par le Programme d’Investissements d’Avenir porté par l’Etat.<br />
<br />
A l’origine de la création de « Protéines France », un consortium composé de 7 acteurs français, leaders de la première transformation agricole, Tereos s’est engagé aux côtés de l’Etat en octobre 2016 lors du Salon International de l’Alimentation (SIAL), à développer la filière protéique française pour faire de la France un leader mondial des protéines végétales.<br />
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Source : <a href="http://tereos.com/presse/proteines-vegetales-tereos-franchit-une-nouvelle-etape-et-inaugure-une-unite-pilote-pour-0">tereos.com</a>, 28/02/2017Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-63158381673725741862017-02-24T14:51:00.000+01:002017-03-20T14:51:34.055+01:00Le ministère de l'environnement allemand ne sert plus de viande lors des repas officiels<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLhmE1dyb4Prtv60lMHFoPLPp_rv9nY5nCJWcTd2EuMbYQraYrF3mXiPjPvGNsqSFlgoqpxxv59euzzOO0_ELSZzPNhTikf4eWvdpEguQPU9R9T2prNUkVy9RblHaYqBrk7n5JevG3qcU/s1600/b+hendricks.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLhmE1dyb4Prtv60lMHFoPLPp_rv9nY5nCJWcTd2EuMbYQraYrF3mXiPjPvGNsqSFlgoqpxxv59euzzOO0_ELSZzPNhTikf4eWvdpEguQPU9R9T2prNUkVy9RblHaYqBrk7n5JevG3qcU/s320/b+hendricks.jpeg" width="320" /></a></div>
Fini la viande lors des dîners officiels du ministère de l'Environnement allemand. C'est la décision engagée prise par la ministre Barbara Hendricks.<br />
<br />
<i>"Nous voulons montrer l'exemple en termes de protection de l'environnement, car la nourriture végétarienne est meilleure pour le climat que la viande et le poisson"</i>, a-t-elle affirmé dans un communiqué.<br />
<br />
Selon le quotidien allemand Bild, Barbara Hendricks a également précisé que les produits utilisés pour les repas officiels devaient être de préférence bio, de saison, locaux et issus du commerce équitable.<br />
<br />
Cette décision de bannir la chair animale des menus du ministère, effective depuis janvier, n'a pas été bien reçue par tout le monde au pays du currywurst.<br />
<br />
Comme le soulignent nos confrères du Huffington Post américain, le ministre de l'agriculture Christian Schmidt s'est prononcé contre cette position: "<i>Je ne ferai pas de journée végétarienne de quelle que manière que ce soit. Plutôt que dans le paternalisme et l'idéologie, je crois dans la diversité et la liberté de choisir",</i> s'est-t-il exprimé.<br />
<br />
<i>"Ils ne vont pas sauver le climat en empêchant des gens de manger de la viande. L'interdiction ne concerne qu'une poignée d'invités, pas les 1200 employés. C'est de l'idéologie pure"</i>, critique de son côté la députée Gitta Connemann.<br />
<br />
L'Allemagne a beau être un paradis pour les végétariens (9% de sa population l'est), l'alimentation d'origine végétale n'est pas prête de détrôner la viande et le poisson. En témoigne la municipalité de Kassel qui essaye d'imposer en ce moment-même la vente de saucisses au sein d'un festival végétarien.<br />
<br />
En août dernier, Barbara Hendricks avait déjà annoncé vouloir s'attaquer à l'élevage intensif, dénonçant ses <i>"effets néfastes sur l'environnement". </i>Selon un rapport de 2014 de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'élevage industriel est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre.<br />
---<br />
Source : <a href="http://www.huffingtonpost.fr/2017/02/24/le-ministere-de-lenvironnement-allemand-ne-sert-plus-de-viande/">huffingtonpost.fr</a>, Marine Le Breton, 24/02/2017Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-65997475760881857852017-02-20T14:09:00.000+01:002017-03-20T14:13:09.395+01:00Jimini's parie sur les aliments à base de protéines d'insectes<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjA5CQxILAi81uQWJUO7Kr6Ea9zqGGh8M064D_wlFlBEZLNEa7fzvBrvVGLHCiCydaDADcTBN-Vnbrp3-fz4jauEPStZ4r78mVRIhmHxBkxKSVpcsTe3IS9Q3mtIDT-IZE5ymUKuJv2iy0/s1600/criquets.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="170" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjA5CQxILAi81uQWJUO7Kr6Ea9zqGGh8M064D_wlFlBEZLNEa7fzvBrvVGLHCiCydaDADcTBN-Vnbrp3-fz4jauEPStZ4r78mVRIhmHxBkxKSVpcsTe3IS9Q3mtIDT-IZE5ymUKuJv2iy0/s320/criquets.jpg" width="320" /></a></div>
<b><i>Des insectes dans nos assiettes, c'est le credo de Jimini's. </i></b><br />
<br />
Pour y parvenir, la start-up lève 1 million d'euros, pour une moitié auprès du Comptoir de l'Innovation (groupe SOS) et pour l'autre moitié en prêts long terme auprès de Bpifrance.<br />
<br />
Créé fin 2012 par un diplômé de EDC Business School, Clément Scellier, et par un juriste en droit privé, Bastien Rabastens, Jimini's a commencé par commercialiser des insectes apéritifs, entiers et aromatisés, par exemple aux tomates séchées ou au pain d'épices. Au total, neuf goûts différents sont proposés, consent Clément Scellier, le « fourmirecteur » général. En trois ans, l'entreprise a étendu sa gamme aux barres énergétiques vendues en Belgique, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne et, à compter du 1 mai, en Suisse. Mais pas en France, faute d'une réglementation limpide sur la vente d'aliments à base d'insectes. Un flou que Jimini's s'emploie à lever, notamment au sein de l'association interprofessionnelle internationale Ipiff.<br />
<br />
Avant la mise en place d'une procédure de mise sur le marché simplifiée en 2018, les deux cofondateurs comptent bien prendre position, assure Clément Scellier. La start-up, qui a réalisé 550.000 euros de en 2016, parie sur le même engouement dans l'alimentation humaine que celui de l'alimentation animale après les levées de fonds de Ynsect et de nextProtein.<br />
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Source : <a href="https://www.lesechos.fr/pme-regions/innovateurs/0211807207006-jiminis-parie-sur-les-aliments-a-base-de-proteines-dinsectes-2066430.php#vPleosJkTIklmJlA.99">Les Echos</a>, Yves Vilaginès, 20/02/2017<br />
<br />Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-47356663967887737932017-01-20T09:00:00.000+01:002017-01-20T09:00:15.709+01:00Coop suisse lance son burger aux insectes<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://media.licdn.com/mpr/mpr/AAEAAQAAAAAAAAfiAAAAJGFmMzE1ODEyLWE1ZmYtNDM1Ni04NDg4LTMxYjE1ZTA5ZDU0Yg.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="183" src="https://media.licdn.com/mpr/mpr/AAEAAQAAAAAAAAfiAAAAJGFmMzE1ODEyLWE1ZmYtNDM1Ni04NDg4LTMxYjE1ZTA5ZDU0Yg.jpg" width="320" /></a></div>
<b><i>La Coop proposera en exclusivité sur le marché suisse des produits contenant des insectes, comme des burgers ou des boulettes de viande hachée dès le printemps 2017</i></b><br />
<br />
Jusqu'à présent, les insectes n'étaient pas autorisés en Suisse à la commercialisation comme denrées alimentaires, alors qu'ils représentent une véritable source de protéines, que leur élevage est durable et leur saveur raffinée. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires a annoncé aujourd'hui que le commerce de certains insectes serait autorisé dès le printemps 2017. En collaboration avec la start-up <a href="https://www.essento.ch/">Essento</a>, Coop s'est investie en faveur de cette autorisation et a développé la recherche sur les produits à base d'insectes. Au printemps prochain, Coop proposera en exclusivité sur le marché suisse des produits contenant des insectes, comme des burgers ou des boulettes de viande hachée.<br />
<br />
<i>«Le secret de notre réussite réside dans notre capacité à identifier les tendances et à innover», </i>explique Roland Frefel, responsable des Produits frais chez Coop. <i>«En ajoutant certaines variétés d'insectes à la liste des ingrédients de certains produits transformés, nous misons sur une industrie alimentaire moderne et tournée vers l'avenir et créons dès le début une offre adaptée qui permet aux clients de découvrir un nouveau monde de saveurs.»</i> Dès la mise en application de la nouvelle loi sur les denrées alimentaires, certains supermarchés Coop proposeront des versions étonnantes de burgers et de boulettes de viande hachée.<br />
<br />
<b>Les bonnes raisons de manger des insectes</b><br />
<br />
Deux milliards d'individus dans le monde se nourrissent régulièrement d'insectes. Les raisons d'adopter les insectes dans notre régime alimentaire sont nombreuses.<br />
<br />
Qualités gustatives: les insectes ont goût délicieux et apportent une variété de saveurs dans nos assiettes. Le goût des criquets pèlerins rappelle celle du poulet. Les vers de farine possèdent un arôme proche de la noix.<br />
<br />
Santé: les insectes sont aussi riches en protéines que la viande et le poisson. Ils contiennent des vitamines et des minéraux essentiels ainsi que des acides gras insaturés. Ils représentent un complément sain aux habitudes alimentaires des Occidentaux.<br />
<br />
Promouvoir le développement durable: l'élevage des insectes peut s'effectuer de manière parfaitement durable. Il demande très peu d'eau et de nourriture. De plus, il ne produit qu'une faible quantité de gaz à effet de serre.<br />
<br />
<b>Des partenariats pour inventer l'alimentation de demain</b><br />
<br />
Essento se consacre depuis plus de trois ans au potentiel culinaire des insectes. Cette jeune start-up suisse développe, produit et commercialise pour le commerce de détail et la restauration de délicieuses spécialités à base d'insectes comestibles. <i>«Coop ne cesse d'innover et de façonner l'avenir. C'est indispensable si l'on veut conforter notre position de leader du marché»</i>, souligne Roland Frefel pour justifier la collaboration avec Essento.<br />
<br />
Dans le cadre de l'initiative Kickstart Accelerator, réservée aux start-up, Coop soutient également la société finlandaise <a href="http://www.entocube.com/">Entocube</a> qui élève ses grillons en conteneurs et les nourrit de déchets végétaux pour qu'ils soient ensuite transformés en poudre de protéines.<br />
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Source : <a href="http://www.lematin.ch/suisse/coop-lance-burger-insectes/story/22397395">Le Matin</a>, 16/12/2016Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-2171850806234980482017-01-19T15:20:00.000+01:002017-03-23T21:52:39.850+01:00Roquette investit massivement dans la protéine végétale<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-10z9_mW7eitl1CUF6u0tJlMDVQWwty4QZADA3rDnw0bi9VdfBaJDzgoQNyyii3A5UCWPF8tFHtBGm5J51cgjSeaNL_FpJ1piJrIU00pRyaTCootXZ6N_EC2Fqe-ZtKn089ccAe8wZLg/s1600/prot%25C3%25A9ine+de+pois.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="149" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-10z9_mW7eitl1CUF6u0tJlMDVQWwty4QZADA3rDnw0bi9VdfBaJDzgoQNyyii3A5UCWPF8tFHtBGm5J51cgjSeaNL_FpJ1piJrIU00pRyaTCootXZ6N_EC2Fqe-ZtKn089ccAe8wZLg/s200/prot%25C3%25A9ine+de+pois.jpg" width="200" /></a></div>
<b><i>Le groupe injecte 300 millions d'euros dans une nouvelle usine au Canada.</i></b><br />
<br />
Roquette veut profiter du goût de plus en plus prononcé des consommateurs pour les ingrédients naturels. Le géant des dérivés de l'amidon va investir 300 millions d'euros au Canada dans la construction de la plus grosse usine de protéines de pois au monde. Une protéine à haute valeur ajoutée, très bien adaptée à l'alimentation diététique, pour vegan ou végétariens, ou pour la nutrition du sportif ou des seniors.<br />
<br />
Avec une ouverture programmée en 2019, l'usine sera installée à Portage la Prairie, dans le plus grand bassin de production de pois au monde. Le Canada en produit quelque 3,5 millions de tonnes chaque année, loin devant nos 700.000 tonnes hexagonales.<br />
<br />
Roquette avait déjà marqué son intérêt pour cette protéine végétale en investissant 40 millions dans son unité de Vic-sur-Aisne, inaugurée l'an dernier, avec une capacité de 80.000 tonnes et déjà à pleine charge face à un marché mondial très porteur, en croissance de 13 % à 14 % l'an. <i>« L'usine française est le point d'envoi de nos protéines de pois dans le monde. Elle est déjà saturée, nous allons la "dégoulotter" le plus vite possible »,</i> précise aux « Echos » Jean-Marc Gilson, directeur général du groupe. Ainsi, en 2019, Roquette devrait disposer de deux unités de 100.000 tonnes chacune.<br />
<br />
Très discret, le groupe familial réalise un chiffre d'affaires de 3,3 milliards d'euros, dont plus de 80 % à l'international. Il compte 8.000 salariés, dont la moitié en France. Roquette renforce avec cette opération son choix d'accélérer dans la nutrition-santé, un domaine qui représente déjà les trois quarts de son activité. <i>La protéine de pois y prendra une part majeure : représentant un peu moins de 10 % des ventes du groupe, elle devrait passer à 15 %-20 % à terme,</i> estime Jean-Marc Gilson. «<i> On est au début d'une nouvelle industrie de protéines à base végétale à haute valeur ajoutée »</i>, considère-t-il.<br />
<br />
<b>Barres énergétiques</b><br />
<br />
La protéine de pois n'est pas allergène, sans gluten et sa valeur nutritionnelle est très importante. Elle très bien digérée par les personnes âgées et permet aux patients dénutris de reconstituer rapidement leur masse musculaire. Le marché des barres énergisantes est d'ailleurs un autre segment prioritaire de développement pour les promoteurs de la protéine.<br />
<br />
Le projet canadien s'inscrit dans un doublement du rythme annuel des investissements industriels de Roquette, qui doit passer de près de 200 millions à un peu moins de 400 millions pendant plusieurs années.<br />
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Source : <a href="https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/0211705195625-roquette-investit-massivement-dans-la-proteine-vegetale-2058399.php">Les Echos,</a> Olivier Ducuing, 19/01/2017Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-87854961164046489622017-01-19T11:41:00.000+01:002017-01-19T11:41:21.777+01:00Des insectes au menu en Suisse dès le 1er mai 2017<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<a href="https://assets.letemps.ch/sites/default/files/file6mlsm9ulp82191nfnoq0.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="156" src="https://assets.letemps.ch/sites/default/files/file6mlsm9ulp82191nfnoq0.jpg" width="320" /></a></div>
<i>Les Suisses pourront bientôt acheter des grillons et des sauterelles en toute légalité pour les manger.</i><br />
<br />
Les Suisses pourront acheter des grillons et des sauterelles en toute légalité. La nouvelle loi sur les denrées alimentaires, qui améliore aussi la transparence pour les consommateurs, entrera en vigueur le 1er mai 2017, a décidé vendredi le Conseil fédéral.<br />
<br />
En tout, 27 ordonnances ont été remaniées et corrigées afin d'accompagner la révision de la loi sur les denrées alimentaires adoptée par les Chambres fédérales en juin 2014. La perle de ce régime: la commercialisation de trois espèces d'insectes.<br />
<br />
Concrètement, il s'agit de la larve du ténébrion meunier, soit le ver de farine (<i>Tenebrio molitor</i>), du grillon domestique (<i>Acheta domestica</i>) et du criquet migrateur (<i>Locusta migratoria</i>). Le gouvernement s'est limité pour l'heure aux trois espèces les plus connues parmi les amateurs d'insectes.<br />
<br />
Les petites bêtes doivent provenir d'un élevage. Elles ne peuvent être mises sur le marché que si elles ont été surgelées dans les règles et ont fait l'objet d'un traitement pour détruire les germes végétatifs, indique l'ordonnance idoine. Pour mettre d'autres espèces d'insectes sur les étals ou les menus des restaurants, des autorisations seront requises, au nom de la sécurité des aliments.<br />
<br />
<b>Une meilleure protection</b><br />
<br />
La nouvelle loi ne s'occupe pas seulement de régler les nouvelles sortes d'aliments. Elle induit <i>«un changement de paradigme» </i>pour celles déjà existantes, a affirmé le ministre de la santé Alain Berset devant les médias. Tous les aliments pourront être vendus, à condition qu'ils soient jugés sûrs et respectent les exigences.<br />
<br />
Jusqu'à présent, ceux qui n'étaient pas spécifiés dans la législation étaient interdits. <i>«Les consommateurs seront dorénavant mieux informés quant au contenu des denrées alimentaires»</i>, a assuré M. Berset. Davantage de précisions seront fournies sur les ingrédients et leur provenance afin d'éclairer leur choix.<br />
<br />
Pour les aliments préemballés, par exemple, l'emballage devra mentionner les valeurs nutritionnelles, a illustré le conseiller fédéral. Autre changement, pour la viande et le poisson, la provenance exacte devra être indiquée. Les personnes souffrant d'allergies bénéficieront également d'une meilleure indication des allergènes dans la vente en vrac.<br />
<br />
Toutes les informations pertinentes devront être fournies également dans le cas du commerce en ligne.<br />
<br />
<b>Producteurs mieux lotis</b><br />
<br />
Les consommateurs seront en outre mieux protégés contre la tromperie. Une meilleure traçabilité des produits permettra de rappeler de manière ciblée les cosmétiques et les objets usuels, comme c'est déjà le cas aujourd'hui pour les aliments. De plus, les arguments publicitaires ne seront admis que si les fabricants et les distributeurs peuvent prouver leurs allégations.<br />
<br />
<i>«Les améliorations touchent aussi les producteurs»,</i> a insisté Alain Berset.<i> «Les acteurs de l'économie auront plus de liberté, tout en assumant davantage de responsabilités»</i>, a-t-il souligné. Pour le producteur qui respecte la législation, il ne sera plus nécessaire d'attendre six mois une autorisation de mise en vente. La commercialisation sera immédiatement possible.<br />
<br />
Autre point, le gouvernement a simplifié le processus d'autocontrôle pour les petites entreprises comptant neuf employés au plus, afin de réduire leurs charges administratives. D'autres exceptions sont fixées pour la production. La fréquence des contrôles officiels a en outre été harmonisée au niveau national.<br />
<br />
<b>Des délais transitoires</b><br />
<br />
La nouvelle loi permet de commercialiser plus rapidement les nouveaux produits et de supprimer les barrières administratives. La réglementation suisse est également harmonisée avec celle de l'Union européenne (UE), ce qui élimine les obstacles commerciaux.<br />
<br />
Lors de la consultation, la commercialisation d'espèces d'insectes n'avait suscité presque aucune opposition, mais l'économie avait tiqué sur certaines nouvelles règles, notamment concernant les allergènes et les déclarations de provenance.<br />
<br />
<b>Consommateurs perdants</b><br />
<br />
Vendredi, les organisations de consommateurs ont quant à elles déploré un cadeau empoisonné pour les consommateurs. Plusieurs ordonnances ont été adaptées au profit de l'industrie et au mépris du droit à une information transparente.<br />
<br />
Et de citer l'indication sur l'origine des ingrédients qui reste selon elles opaque, la teneur en sucre des aliments qui restera volontaire, les bouillies pour bébé qui pourront toujours contenir des arômes chimiques. L'Alliance des organisations des consommateurs va poursuivre sa lutte pour une information correcte en faisant pression sur les entreprises.<br />
<br />
Les dispositions sanitaires entreront en vigueur le 1er mai 2017. Des délais transitoires de quatre ans sont prévus dans d'autres domaines, par exemple l'étiquetage et la publicité des produits, afin de minimiser les coûts de l'adaptation des emballages.<br />
---<br />
Source : <a href="http://www.tdg.ch/suisse/insectes-menu-suisse-1er-mai-2017/story/29100759">Tribune de Genève</a>, 16/12/2016Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-77010262140233175242017-01-18T15:09:00.000+01:002017-01-17T15:25:54.235+01:00Steaks végétaux : pas assez de protéines !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://www.60millions-mag.com/sites/default/files/styles/asset_image_manually_resized/public/assets/images/_det_hd-fotolia_106924412_xl.jpg?itok=U24BG9pR" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="247" src="https://www.60millions-mag.com/sites/default/files/styles/asset_image_manually_resized/public/assets/images/_det_hd-fotolia_106924412_xl.jpg?itok=U24BG9pR" width="320" /></a></div>
<i>Qu’ils soient à base de soja, de pois ou de céréales, les substituts de viande séduisent les Français. Encore faut-il trier le bon grain de l’ivraie.</i><br />
<br />
Troquer la viande contre un steak végétal, c’est un moyen pour les consommateurs de manger plus sain tout en préservant la planète et le bien-être animal.<br />
<br />
L’engouement pour ces produits, dont la composition s’affiche très souvent à base de soja, l’une des légumineuses les plus riches en protéines, ou encore de céréales comme le sarrasin, le blé ou l’avoine, est réel. Ainsi, ils ne sont plus réservés aux marques bio et végétariennes. Désormais, même des grosses pointures de l’industrie agroalimentaire proposent des steaks végétaux.<br />
<br />
Encore faut-il que ces ersatz de viande fournissent les mêmes apports nutritionnels que le (vrai) steak. Pour le vérifier, nous avons étudié, avec l’aide de la diététicienne Vanessa Gouyot, dix galettes et steaks végétaux achetés en grandes surfaces. L’étude détaillée est publiée dans <a href="http://www.60millions-mag.com/kiosque/les-lampes-qu-il-vous-faut.">notre numéro de janvier 2017</a><br />
<br />
<b>Trop peu de protéines, un comble !</b><br />
Premier enseignement : la moitié de nos produits ne contient pas assez de protéines, soit un minimum de 15 % par portion, à l’instar de la viande. Et si la quantité de protéines est essentielle, il faut également qu’elles soient de bonne qualité. Or aucune protéine végétale n’apporte, à elle seule, les neuf acides aminés essentiels à l’organisme pour fabriquer du muscle, des enzymes, des anticorps, etc.<br />
<br />
La seule solution consiste à combiner dans un même repas des protéines de sources différentes, telles que des céréales et des légumineuses. Or la plupart des galettes de l’essai ne renferment pas la moindre miette de légumineuse.<br />
<br />
<b>Inutile de rechercher du copié-collé</b><br />
Quelle que soit sa recette, un steak végétal n’aura jamais le même “profil” nutritionnel que son homologue animal. Au moins les produits végétaux ont l’avantage de contenir davantage de fibres. Dommage qu’elles soient en quantités très variables selon les marques : entre 5,6 grammes pour le Croc Tofou de Soy et 0,8 g pour le Seitan gourmet grill de Lima, autant dire rien…<br />
<br />
De plus, les produits végétaux contiennent très peu d’éléments minéraux clés comme le fer et le zinc, alors que la viande en est une source importante.<br />
<br />
<b>Des steaks végétaux pas toujours très naturels</b><br />
Flocons de blé ou d’avoine réhydratés, farine protéique de soja, gélifiants, colorants… la présence de ces ingrédients pas très naturels rappelle que les steaks végétaux sont des aliments transformés. Nous avons également regardé le nombre d’additifs. Plus les produits visent à ressembler à de la viande, plus ils contiennent des colorants, exhausteurs de goûts, gélifiants, etc.<br />
<br />
<b>Quel steak végétal choisir ?</b><br />
Pour lire notre étude de dix steaks végétaux de marques Bjorg, Carrefour Veggie, Céréalpes, Herta, Idée végétale, Lima, Monoprix bio, Picard, Sojasun et Soy, rendez-vous dans notre <a href="http://www.60millions-mag.com/kiosque/les-lampes-qu-il-vous-faut.">numéro de janvier 2017.</a><br />
---<br />
Source : <a href="http://www.60millions-mag.com/2017/01/05/steaks-vegetaux-pas-assez-de-proteines-10876">60 millions de consommateurs</a>, Patricia Chairopoulos, 05/01/2017.<br />
<br />Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-65952243926256516202017-01-17T15:25:00.002+01:002017-01-17T15:25:37.619+01:00Bionascent veut faire du lait pour bébé avec des protéines humaines<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
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<a href="https://i.ytimg.com/vi/38ksErOuc3g/maxresdefault.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="187" src="https://i.ytimg.com/vi/38ksErOuc3g/maxresdefault.jpg" width="320" /></a></div>
<i>La start-up aurait déjà réussi à fabriquer in vitro l'une des protéines essentielles que l'on trouve dans le lait maternel.</i><br />
<br />
Ces dernières années, le débat entre les pro et les anti-allaitement n'en finit plus d'être discuté. De nombreuses études scientifiques sont publiées et commentées sur le sujet. Le consensus actuel, de l'OMS aux agences gouvernementales en passant par les revues scientifiques tend à affirmer que l'allaitement est bénéfique pour l'enfant et la mère sur divers points. Ce qui ne veut pas dire que le lait infantile est nocif pour autant, évidemment, d'autant que la portée de ces avantages diffère selon les études.<br />
<br />
Un des atouts du lait maternel, c'est qu'il est produit par un humain, pour un humain, à l'inverse du lait infantile, qui provient de la vache. Sans trancher ce débat, qui reste avant tout un choix personnel, une start-up américaine entend justement créer un lait artificiel à base de protéines humaines, rapporte la <a href="https://www.technologyreview.com/s/603241/startup-tries-to-improve-infant-formula-by-using-human-proteins/">Technology Review du MIT</a>.<br />
<br />
Comment ça marche? La société <a href="http://www.bionascent.co/technology/">Bionascent</a>, lancée en février 2016, cherche à produire en laboratoire 14 des protéines les plus importantes du lait maternel (sur les 1600 qui le composent). Pour cela, les scientifiques insèrent des gènes humains dans des levures cultivées in vitro, précise Technology Review, qui a interrogé le PDG de Bionascent. L'idée serait d'incorporer ces molécules bien particulières dans du lait infantile classique.<br />
<br />
<b>Un long (et coûteux) chemin avant la commercialisation</b><br />
<br />
Celui-ci affirme avoir déjà réussi à répliquer l'alpha-lactalbumine, qui représente entre un quart et un tiers des protéines dans le lait maternel. Dans le lait de vache, la proportion tombe à seulement 3%. Avec ce "prototype", Bionascent espère attirer des investisseurs pour synthétiser les 14 autres protéines et, surtout, passer les coûteux tests de certification américains.<br />
<br />
La société devra également prouver, études scientifiques à l'appui, que ces protéines sont identiques à celles fabriquées par le corps humain et parfaitement acceptées par le bébé. En attendant, une deuxième protéine cultivée in vitro devrait arriver d'ici deux mois.<br />
<br />
BIonascent n'imagine pas remplacer le lait maternel, d'autant plus que celui-ci change en fonction de l'âge de l'enfant, <a href="http://www.huffingtonpost.fr/2014/02/15/le-lait-maternel-nest-pas-le-meme-en-fonction-du-sexe-de-lenfa/?utm_hp_ref=fr-allaitement">de son sexe</a> ou plus généralement de ses besoins. Mais le PDG, Craig Rouskey, souhaiterait au moins rapprocher le lait artificiel le plus possible de son équivalent humain.<br />
---<br />
Source : <a href="http://www.huffingtonpost.fr/2017/01/03/cette-societe-veut-faire-du-lait-pour-bebe-avec-des-proteines-hu/">Huffington Post</a>, Grégory Rozieres, 03/01/2017Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-81859789802698666772016-12-08T15:14:00.000+01:002017-03-20T15:14:57.656+01:00Jay and Joy, la première boutique de fromages vegan<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6cceWrtdWeZqvU1GueqRkU877Hk2TLyd4LEXPcbF6ffXXXQwNBi4FFksuYoiWEnxkf9oPbjwN2s0TBTsMmwzRoRyxZJUOBr9gGge_ddaesruIhw0jGfpJsebEaf3s1A554TnpQlM6MX0/s1600/jay.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="228" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6cceWrtdWeZqvU1GueqRkU877Hk2TLyd4LEXPcbF6ffXXXQwNBi4FFksuYoiWEnxkf9oPbjwN2s0TBTsMmwzRoRyxZJUOBr9gGge_ddaesruIhw0jGfpJsebEaf3s1A554TnpQlM6MX0/s320/jay.jpg" width="320" /></a></div>
<i><b>Découvrez Jay & Joy, la première boutique de fromages vegan à Paris. Des fromages végétaux à foison pour des apéros cruelty-free où le plaisir est de mise.</b></i><br />
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Que les vegan nostalgiques du fromage ou en passe de l’être se rassurent, Jay & Joy vient combler vos envies avec des fromages végétaux gourmands. Une boutique à Paris spécialisée en "vromage" pour retrouver les saveurs uniques des classiques mais sous un twist végétal et garantis sans produits d’origine animale.<br />
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A l’origine, c’était un atelier dédié aux fromages qui fournissait des restaurateurs et magasins spécialisés. Depuis, Jay & Joy s’est ouvert aux particuliers et propose des dégustations qui s’annoncent alléchantes. Dans leurs rayons, on retrouve du fromage vegan crus à base de noix de cajou déclinés sous différentes versions entre fines herbes, citron ou poivre noir. Un des plus connus est le « Joy », comme le nom de la boutique le suggère.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaHm6ZQmTGx1yQlPJGx5Y2XHgsDwu6S2DIvhei3nCw7ck-mIkPHvcbkYRA61q3boojzUfYo2phukaYNWfMcMpn4xl5H93KlGprW-Pf3geVMLdxQ3R07eJA2XcuAK7vRyVtxyUHWYqR9PE/s1600/jay-joy-paris-fromage-vegan.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaHm6ZQmTGx1yQlPJGx5Y2XHgsDwu6S2DIvhei3nCw7ck-mIkPHvcbkYRA61q3boojzUfYo2phukaYNWfMcMpn4xl5H93KlGprW-Pf3geVMLdxQ3R07eJA2XcuAK7vRyVtxyUHWYqR9PE/s320/jay-joy-paris-fromage-vegan.jpg" width="320" /></a>Les adeptes des tartines y trouveront également leur compte avec des vromages frais à base de lait d’amande et huile de coco en saveurs tomate, moutarde et encore bien d’autres avec pour référence phare le « Jack ». Des gammes faites maison et bios qui mettent du piment dans l’assiette au propre comme au figuré et facilitent la transition pour les vegan en devenir qui redoutent le sevrage du fromage. Rassurez-vous, Jay & Joy veille sur vos papilles.<br />
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En bonus, la boutique propose également des « joyourts », à savoir des yaourts végétaux à base de coco ou d’amande pour retrouver le plaisir d’un dessert lacté sans le lait de vache.<br />
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Jay & Joy<br />
5, rue Paul Bert<br />
75011 Paris, France<br />
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Source : <a href="http://www.stylistic.fr/2016/12/jay-joy-paris-fromages-vegan_71448">Stylistic,</a> 08/12/2016; <a href="http://www.jay-joy.com/">www.jay-joy.com</a>Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-19258081942544511992016-09-27T11:07:00.002+02:002016-09-27T11:07:30.455+02:00Perfect Day : la start-up qui invente le lait de vache sans vache<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<a href="http://actualites.reponse-conso.fr/wp-content/uploads/perfect-day-lait-sans-vache-1000x450.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://actualites.reponse-conso.fr/wp-content/uploads/perfect-day-lait-sans-vache-1000x450.jpg" height="144" width="320" /></a></div>
<b><i>Deux Américains ont mis au point un lait de vache… sans vache ! Leur produit, fait à partir de levures, aurait le même goût et la même texture que le lait classique.</i></b><br />
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Les laits végétaux ont la cote dans les rayons de nos supermarchés. Que l’on soit vegan, intolérant au lactose ou tout simplement désireux de changer ses habitudes alimentaires pour des questions éthiques, nombreux sont ceux à utiliser ces produits alternatifs au lait de vache. Et il y a l’embarras du choix : lait d’amande, de soja, de riz, d’avoine ou encore lait de sésame. Problème : ces produits ne font pas le bonheur de tous les palais. Bien qu’il apporte presque tous les nutriments nécessaires, un lait végétal n’a pas le même goût qu’un bon lait de vache. Difficile également d’en faire du fromage. Une pizza au fromage végétal, ce n’est pas pareil, il faut bien l’avouer.<br />
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Une start-up américaine, baptisée <i>Perfect Day </i>(appelée auparavant <i>Muufri</i>), a donc eu l’idée de créer un lait de vache sans vache, à savoir un lait qui aurait le même goût, le même aspect, la même texture et les mêmes qualités nutritionnelles que le lait traditionnel. Seule différence, il n’est pas issu d’une vache. «<i> Nous essayons de fabriquer un produit doté du meilleur des produits laitiers, mais aussi du meilleur des autres solutions alternatives »</i>, explique Perumal Gandhi, le cofondateur de la société, lancée en avril 2014 et basée à San Francisco, au site Co.Exist.<br />
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Mais comment font-ils ? Concrètement, leur produit est fabriqué à partir de véritables protéines de lait. Mais ici, elles ne sont pas produites par des vaches mais par de la levure. Les deux scientifiques insèrent de l’ADN de vache dans la levure alimentaire et ajoutent du sucre pour créer des protéines de lait par fermentation, un peu comme le processus de fabrication de la bière. Après la fermentation, ils récoltent les protéines et ajoutent enfin de l’eau, des graisses végétales, des sucres issus de plantes, des vitamines et des minéraux pour créer le produit final.<br />
<b><br /></b>
<b>Sans lactose et écologique</b><br />
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Les deux fondateurs assurent ainsi produire un lait qui a le même goût que celui de vache. Un lait aussi sans lactose, sans gluten, sans hormones et sans OGM. La levure qui crée les protéines de lait est certes modifiée génétiquement mais <i>« nous faisons ensuite soigneusement purifier nos protéines de lait pour s’assurer qu’elles sont 100% vierges de toute levure avant de les ajouter à nos produits alimentaires »</i>, expliquent-ils sur leur site Internet.<br />
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Autre atout avancé par la start-up : pour produire leur lait, la consommation d’eau serait diminuée de 98%, l’utilisation de terres agricoles de 91%, et les émissions de gaz à effet de serre seraient réduites de 65% par rapport à la production laitière classique.<br />
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Perfect Day envisage de commercialiser ses premières briques ou bouteilles l’année prochaine. Les prototypes auraient obtenu l’aval de la FDA (<i>Food and Drug Administration</i>). Reste à savoir comment leur produit s’appellera car utiliser le terme « lait » s’avérerait quelque peu inexact. Les deux fondateurs souhaiteraient également se lancer dans la fabrication de yaourts, de fromages ou encore de glaces. Merci (ou pas) la science !<br />
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Source : Justine Dupuy, <a href="http://actualites.reponse-conso.fr/perfect-day-start-up-invente-lait-de-vache-vache/">reponse-conso.fr</a>, 26/09/2016Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-81743746735911559142016-09-26T14:50:00.002+02:002016-09-26T14:50:48.631+02:00Manger des insectes peut causer des allergies<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://s4.lavenircdn.net/Assets/Images_Upload/Actu24/2016/09/23/1ee36bd8-80d8-11e6-8d07-2a4802edb41a_original.jpg?maxheight=380&maxwidth=568&scale=both" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://s4.lavenircdn.net/Assets/Images_Upload/Actu24/2016/09/23/1ee36bd8-80d8-11e6-8d07-2a4802edb41a_original.jpg?maxheight=380&maxwidth=568&scale=both" height="200" width="110" /></a></div>
<b>L’humanité nourrie en 2050 exclusivement grâce aux insectes? C’est peut-être une utopie: si les insectes sont riches en protéines, ils peuvent être allergisants.</b><br />
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En Chine, en 2008, un touriste français de 37 ans fait un choc anaphylactique après avoir mangé des vers à soie. La revue française d’allergologie rapportait il y a quelques mois de cela plusieurs cas de ce type: un touriste chinois victime d’une anaphylaxie au ver de palmier en Malaisie, des cas d’anaphylaxie au Botsuana, à cause de la consommation de chenille mopane…<br />
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<i><b>Cet article est réservé aux abonnés.</b></i><br />
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Source : Anne SANDRONT, <a href="http://www.lavenir.net/cnt/dmf20160923_00885210/manger-des-in-sectes-peut-causer-des-allergies">lavenir.net</a>, 24/09/2016Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-12747245137052527262016-09-23T09:50:00.000+02:002016-09-23T09:50:01.897+02:00Doit-on arrêter de manger de la viande ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/832/NextGenData/Image-1024-1024-214764.jpg?t=%22e10932099ba2ad4db2c5852ff0efdc9egzip%22" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/832/NextGenData/Image-1024-1024-214764.jpg?t=%22e10932099ba2ad4db2c5852ff0efdc9egzip%22" height="143" width="200" /></a></div>
<b><i>Directeur du service nutrition de l’Institut Pasteur de Lille, le Dr Jean-Michel Lecerf publie </i>"La viande : un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout ?" <i>Dans cet ouvrage, il veut remettre de la raison au cœur d’un sujet parfois controversé. Entretien.</i></b><br />
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<b>Qu’avez-vous voulu démontrer avec ce livre ?</b><br />
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J’ai voulu apporter un éclairage global, complexe et scientifique sur un aliment qui suscite passions et controverses. En dédramatisant le sujet et en replaçant la viande au sein de sa culture et de son histoire. Je suis contrarié de voir qu’aujourd’hui l’alimentation est instrumentalisée, alors qu’elle est un fait important qui devrait nous réjouir plutôt que nous fâcher.<br />
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<b>Depuis combien de temps la consommation de viande fait-elle l’objet de contestation ?</b><br />
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L’alimentation a toujours fait l’objet de polémiques. La pomme de terre et la tomate ont mis des années à s’implanter dans nos assiettes après leur arrivée d’Amérique ! On criait au feu ! [<i>Il a fallu plusieurs siècles pour que ces deux aliments fassent partie du régime alimentaire de tous les Français, NdlR]</i> Les débats sur la viande datent de plusieurs dizaines d’années. Les raisons sont diverses, le rapport à l’animal en est une. Il est semblable à nous, avec les muscles – à la différence des légumes – et devient donc plus proche de nous, en même temps qu’il devient plus lointain car il n’est plus élevé à nos côtés.<br />
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<b>Sommes-nous fondamentalement des mangeurs de viande ?</b><br />
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L’homme est fondamentalement omnivore, c’est-à-dire mangeur de tout ! Ce qui inclut la possibilité de manger de la viande, mais bien d’autres choses. Des populations ont toujours été végétariennes, donc, on peut être plus ou moins carnivore. C’est ce que je défends dans le livre : l’omnivorisme plutôt que la viande. En manger moins, pourquoi pas. Ne plus en manger du tout, pourquoi pas. On peut être en bonne santé en mangeant de la viande comme en mauvaise santé en la supprimant complètement de son alimentation et vice-versa. Mais si on exclut la viande de son alimentation, il faut le faire pour de bonnes raisons, sans être télécommandé par personne. Car la viande est légitime.<br />
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<b>Qu’est-ce qu’elle nous apporte ?</b><br />
<br />
D’abord du plaisir, de la culture, de l’histoire, ce qui n’est pas négligeable. Ensuite, bien évidemment, des nutriments : protéines, fer, zinc, acides gras. Ce sont des éléments indispensables pour notre corps, mais qui ne sont pas propres à la viande. Donc, la viande est utile, mais pas indispensable.<br />
<br />
<b>Par quoi peut-on la remplacer ?</b><br />
<br />
On peut aller chercher les nutriments ailleurs, des aliments ont les mêmes vertus, mais pas forcément toutes d’un coup. Poissons, œufs, produits laitiers, lentilles apportent quelques-uns de ces nutriments. Mais on trouve plus facilement le fer dans la viande.<br />
<br />
<b>On présente parfois la viande comme dangereuse. L’an dernier, une étude mettant en avant la corrélation entre cancer du colon et consommation de viande rouge était à la une des médias…</b><br />
<br />
Il y a des gens qui mangent trop de viande : au-delà de 500 grammes par semaine de viande rouge (bœuf, porc, veau), crue ou cuite, c’est trop. Manger de la viande avec modération, en la modulant avec des légumes, en faisant attention au mode de cuisson, n’est pas dangereux pour la santé. Quant aux études, attention à bien les lire. Sur celle en question, il aurait fallu retranscrire dans les médias : la consommation excessive de viande rouge (supérieure à 100 grammes par jour en poids cuit) ou de charcuterie (supérieure à 50 g par jour) est associée à une petite augmentation (plus de 15 à 20 %) de risque du cancer du côlon.<br />
<br />
<b>Donc, la consommation idéale est de…</b><br />
<br />
La recommandation officielle est de ne pas dépasser 500 grammes de viande rouge par semaine. Mais ça peut être moins. À titre personnel, j’en mange une à deux fois par semaine, parfois moins. Mon conseil est de deux fois par semaine. Mais je le répète, il faut raisonner globalement : la viande ne peut pas tout résumer.<br />
<br />
<b>Vous évoquez le rôle de la cuisson. Alors, exit le grillé et les bons barbecues d’été ?</b><br />
<br />
Griller, poêler ou rôtir induit la formation d’amines hétérocycliques, ce sont des molécules cancérogènes. Manger du steak grillé deux fois par jour n’est pas bon. On peut encore poêler ou griller mais il ne faut pas que ce soit systématique. Il faut varier et privilégier le bouilli avec du bourguignon, du pot-au-feu, du petit salé, de la langue au court-bouillon, de la blanquette de veau… La cuisson au barbecue apporte encore d’autres molécules cancérogènes. Mais il ne faut pas s’interdire un barbecue une fois par mois l’été, accompagné de légumes. L’alimentation, ce sont aussi des moments de partage et de plaisir.<br />
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<b>Vous consacrez un chapitre au bien-être de l’animal…</b><br />
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Il ne faut pas le négliger, on doit être respectueux. Les mauvais traitements sont des exceptions, la plupart des professionnels de l’élevage adorent leurs animaux. Mais manger de la viande est une chose ni choquante ni coupable ni criminelle, si l’on est attentif au bien-être de l’animal – en veillant à ce qu’il ne devienne pas plus important que le nôtre. Nous ne sommes pas un animal comme les autres, mais nous devons faire attention à la nature et notamment ses aspects environnementaux. À ce titre, produire de la viande avec des pâturages plutôt que dans une logique d’élevage intensif relève du bon sens.<br />
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Source : <a href="http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/832/reader/reader.html?utm_source=of-appli&utm_medium=ipad_http://www.ouest-france.fr/sante/bien-etre/doit-arreter-de-manger-de-la-viande-4509046&utm_campaign=of-edition&utm_content=page-article&t=1474562084382#!preferred/1/package/832/pub/833/page/6">ouest-france.fr</a>, propos recueillis par Nicolas Montard, 22/09/2016Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-21476847939929019172016-09-21T15:58:00.000+02:002016-09-26T15:58:16.426+02:00Viande in vitro, vade retro ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://md1.libe.com/photo/936177-world-s-first-in-vitro-beef-burger-cooked-and-tasted-in-london.jpg?modified_at=1474556648&width=960" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://md1.libe.com/photo/936177-world-s-first-in-vitro-beef-burger-cooked-and-tasted-in-london.jpg?modified_at=1474556648&width=960" height="207" width="320" /></a></div>
<i><b>Pour la PME israélienne SuperMeat, l’avenir est dans la viande produite à partir de cellules souches. Une piste séduisante mais qui soulève plusieurs questions éthiques.</b></i><br />
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<i>«Qu’y a-t-il de mieux que d’avoir de la viande en tuant des animaux ? Avoir de la viande sans tuer d’animaux.»</i> Tel est le truisme de SuperMeat, entreprise israélienne qui développe, au stade expérimental, la production de viande artificielle (ou <i>in vitro</i>) de poulet. Le 10 septembre, SuperMeat a recueilli 200 % des fonds espérés de sa campagne de financement participatif, soit plus de 200 000 dollars (180 000 euros) en deux mois. Preuve que le dilemme éthique se pose de plus en plus chez les amateurs de bonne chère. Depuis le 1er janvier, plus de 42,5 milliards d’animaux ont été tués pour leur viande dans le monde. La production de viande de laboratoire permettrait de réduire considérablement ce nombre, ce qui allégerait, en théorie, le poids de nos consciences. La production de viande <i>in vitro</i> remporte d’ailleurs les faveurs d’associations de défense des animaux, comme L214. En 2008, Peta (Pour une éthique dans le traitement des animaux) avait même promis 1 million de dollars aux scientifiques qui développeraient un procédé de production de viande de poulet artificielle d’ici à 2012. En juin, le think tank <i>Sentience politics</i> a publié un document intitulé <i>«Viande in vitro : une alternative éthique à l’élevage industriel»</i>. «<i>Cette approche aurait le potentiel d’allier toutes les exigences pour une production humaine de viande, durable et saine</i>», affirment-ils.<br />
<br />
<b>Empreinte carbone. </b>Loin d’être nouveau, le concept de viande artificielle est étudié depuis plusieurs années par les scientifiques. Un premier prototype avait été présenté à Londres en août 2013. <i>«Le principe est simple, </i>explique Yaakov Nahmias, professeur à l’université de Jérusalem, cofondateur et directeur de recherches de SuperMeat. <i>On extrait des cellules souches de poulets pour les faire se développer en dehors de l’animal»</i>, dans une boîte de Petri. Ce dispositif serait très productif grâce à la multiplication des cellules, mais aussi <i>«beaucoup plus efficace que d’élever l’animal entier, avec un gain considérable d’énergie»</i>, considère-t-il.<br />
<br />
Face à l’explosion démographique et aux enjeux climatiques, ce procédé, appliqué à grande échelle, serait la solution au manque de ressources alimentaires, à la lourde empreinte carbone de l’élevage, responsable de 18 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et au respect de l’intégrité des animaux. Ainsi, la viande <i>in vitro</i> débarrasserait de tout ce qui fait que manger de la viande, c’est mal.<br />
<br />
Mais pour Jocelyne Porcher, directrice de recherches à l’Inra et auteure de <i>Vivre avec les animaux : une utopie pour le XXIe siècle</i>, le développement de cette viande artificielle est carrément <i>«immoral : une production de morts-vivants». </i>Selon elle, ces travaux représentent le stade ultime de l’industrialisation de l’élevage entamée au XIXe siècle : <i>«Les animaux sont un frein à la production parce qu’ils sont vivants, sensibles, affectifs, communicatifs, ils peuvent tomber malades, résister au travail, créer des attachements avec les travailleurs, </i>explique la chercheuse. <i>Mais pour qu’il y ait de la vie, il faut qu’il y ait de la mort. Avec la production de viande artificielle, on retire à l’animal sa subjectivité, ce processus nous dépossède de nos relations aux animaux.»</i><br />
<br />
<b>Paradoxe.</b> Créer une nature artificielle pose ainsi des questions éthiques, à l’instar du clonage ou des OGM. <i>«Rien à voir ! </i>rétorque pourtant le professeur Nahmias. <i>C’est comme comparer le fait de tuer un animal avec le fait de manger une pomme : dans le processus de clonage, l’animal souffre et meurt parfois.»</i> Quant au rapprochement avec les OGM, le professeur explique que la production de viande <i>in vitro</i> ne touche pas à l’organisme des animaux, et que la cellule extraite n’est jamais modifiée.<br />
<br />
Mais si on supprime l’élevage, que vont devenir les animaux ? <i>«Est-ce qu’on va se contenter des cellules d’un seul cochon pour toute la planète ?»</i> se demande Jocelyne Porcher. Une interrogation à laquelle le professeur Yaakov Nahmias apporte une tout autre réponse : <i>«Il y en aura certainement moins, mais les animaux pourront regagner leurs territoires, on retrouvera des renards, des loups et des lapins dans les champs.»</i> Optimiste, voire <i>«irréaliste»</i>, pour Jocelyne Porcher.<br />
<br />
D’autres scientifiques, comme Jean-François Hocquette, également directeur de recherches à l’Inra, pensent au contraire qu’en matière d’éthique, la viande artificielle peut présenter un avantage par rapport à la viande d’élevage classique, puisqu’elle épargne la vie des animaux. <i>«L’éthique pousse toujours à faire des choix qui impliquent des conflits entre des valeurs différentes, par exemple, bien-être animale versus volonté de nourrir tous les hommes»</i>, écrit-il dans son article <i>«La viande in vitro est-elle la solution pour le futur ?» </i>publié en avril 2016 dans la revue <i>Meat Science</i>. Mais pour lui, le succès de la viande artificielle est peu probable. Ce serait une solution utopique et même paradoxale à l’ère du bio, avec des consommateurs toujours plus séduits par les produits naturels, pas vraiment prêts à manger une cuisse de poulet produite en laboratoire. D’autant que son coût est élevé : selon des estimations du <i>In Vitro Meat Consortium</i>, une tonne de viande artificielle pourrait avoisiner 3 000 à 3 500 euros, contre 1 880 euros pour une tonne de viande de poulet. La mise sur le marché à un prix acceptable n’interviendra pas avant les années 2020 ou 2030. Car si la culture de cellules souches <i>«est maîtrisée depuis longtemps»,</i> plusieurs obstacles restent à lever. <i>«Pour créer du muscle, on utilise des hormones de synthèse, des antibiotiques, un sérum de veau fœtal dont on ne sait en fait pas grand-chose»,</i> détaille Jean-François Hocquette.<br />
<b><br /></b>
<b>Protéines végétales.</b> Autre point dérangeant selon le chercheur, <i>«le marché de la viande in vitro risque d’être récupéré par de grosses entreprises comme Monsanto. Ça pose un problème d’éthique vis-à-vis des agriculteurs»</i>. Jean-François Hocquette rappelle également, dans son article, que d’autres solutions peuvent répondre à la multiplication de bouches à nourrir, comme la réduction du gaspillage alimentaire (qui correspond à un tiers de la production alimentaire mondiale), ainsi que la consommation de protéines végétales. <i>«Comme toute innovation, il est difficile de la faire accepter»</i>, justifie Yaakov Nahmias, qui maintient que la viande <i>in vitro</i> est éthique, tant pour les animaux que pour son impact global. SuperMeat a même pour ambition de permettre une industrialisation de ses produits à l’échelle locale. <i>«La viande artificielle pourra être fabriquée sur place dans les restaurants, les supermarchés et même dans votre cuisine»</i>, s’enthousiasme le chercheur israélien. De la science-fiction ? L’objectif de SuperMeat est de commercialiser sa viande in vitro d’ici juillet 2021.<br />
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Source : Eva Gomez et Natacha Zimmermann, <a href="http://www.liberation.fr/planete/2016/09/20/viande-in-vitro-vade-retro_1504332">liberation.fr</a>, 20/09/2016Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-15115955680651896972016-09-20T15:50:00.000+02:002016-09-26T15:50:58.700+02:00Viande sans viande : le steak se réincarne<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://omagazine.fr/wp-content/uploads/2015/07/Mag.2015.LaBoucherieV%C3%A9g%C3%A9tarienne.AL_.1-e1436453916847.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://omagazine.fr/wp-content/uploads/2015/07/Mag.2015.LaBoucherieV%C3%A9g%C3%A9tarienne.AL_.1-e1436453916847.jpg" height="207" width="320" /></a></div>
<b><i>Souffrance animale, pollution… la bidoche a du plomb dans l’aile. Alors, finis les barbecues ? Pas forcément : pour les accros au goût carné, des substituts existent.</i></b><br />
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Sur le grill, un steak haché et un filet de poulet. On entend le crépitement caractéristique de la viande cuite au barbecue. Glissée entre deux buns, elle est tendre, grillée par endroits. En bouche, on retrouve le goût du bœuf, de la volaille. Et pourtant, ce n’en est pas. Froment, soja, pois… Il s’agit en fait de viande végétarienne, composée de <i>«végétal compressé, parfois mélangé à du blanc d’œuf»</i>, explique Philippe Comte, cofondateur de la Boucherie végétarienne. Depuis juin 2015, sous cette enseigne en forme d’oxymore, il propose ces produits avec Isabelle Bensimon, dans le XIIe arrondissement de Paris. Ici, pas de carcasses, pas de poulets qui rôtissent. Deux vitrines de congélation, quelques tables et un comptoir où se préparent burgers et wraps végétariens ou végétaliens. C’est fou, mais on s’y trompe. Visuellement et gustativement. «<i>On arrive à reproduire la texture, mais aussi le goût,</i> détaille Tristan, chef de vente du magasin. <i>Reproduire le goût de la viande, c’est surtout une question d’assaisonnement, on piège notre cerveau. Le sel, par exemple, est très important.» </i>Les préparations qu’ils vendent et cuisinent sont préparées aux Pays-Bas, le royaume de la viande végétale. <i>«Mais nous contrôlons toute la chaîne de production»</i>, souligne Philippe Comte. Au menu, des produits issus de l’agriculture biologique et responsable.<br />
<b><br /></b>
<b>Sang à base de racines</b><br />
<b><br /></b>
Plus d’excuse, donc, pour préférer la vraie viande ? Selon les créateurs de la Boucherie végétarienne, il y aurait «au moins autant» d’apport en protéines dans ces produits que dans la viande animale. <i>«Ce régime peut même convenir à un sportif»</i>, assurent-ils. Seul élément manquant, selon eux, la vitamine B12. Jean-François Hocquette, directeur de recherches à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), met toutefois en garde : <i>«Ce qui change, c’est l’apport qualitatif.» </i>Pourtant, Philippe Comte en est sûr, <i>«ce que nous vendons, c’est mieux que de la viande»</i>. Quid du prix ? Les 200 grammes de fausse viande hachée coûtent 5,20 euros. Moins cher qu’un vrai steak chez le boucher, mais plus que dans un hyper.<br />
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Aux Etats-Unis aussi, on s’emballe pour la viande végétale. Bill Gates et Google se sont bousculés pour financer la start-up Impossible Foods, qui parvient, avec des racines, à produire du «sang» végétal. Résultat, depuis deux mois, les New-Yorkais peuvent goûter une viande de substitution bien saignante. En France, le marché, encore jeune, cible plutôt les personnes «en transition», explique Philippe Comte. <i>«Ceux qui sont végétariens depuis longtemps se sont déshabitués du goût de la viande. Nous nous adressons à ceux qui tendent vers le végétarisme. Cela leur permet de garder leurs habitudes alimentaires.» </i>S’il a ouvert sa boutique, c’est «pour faire découvrir ce produit». Car il faut le voir, et surtout y goûter, pour y croire. Apparemment, ça marche. <i>«Nous avons atteint les 11 000 likes sur notre page Facebook et livrons dans toute la France», p</i>oursuit Philippe Comte. Depuis la rentrée, sa «boucherie» fournit aussi les écoles du XIIIe arrondissement qui proposeront des menus contenant de la viande végétale toutes les deux semaines. Et peut-être bientôt Disneyland, avec des hot-dogs végétariens.<br />
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Le bureau d’études de marché américain <i>Market and markets</i> lui donne raison en estimant que les ventes mondiales de substituts de viande augmenteront de 6,4 % par an entre 2015 et 2020. Mais <i>«les gens ont beaucoup d’a priori»</i>, regrette toutefois Tristan. Séduire les 43,5 % de Français refusant de se passer du goût de la viande reste difficile.<br />
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Les Pays-Bas, eux, semblent très en avance. C’est dans ce pays, où 85 % de la population se déclare flexitarienne (réduire au maximum sa consommation de viande et fait attention à sa provenance), que l’enseigne <i>The Vegetarian butcher</i> a pris pied avec 535 points de vente. Depuis, ils servent leurs produits dans plus de 900 boutiques dans le monde, dont 153 en Belgique, 85 en Espagne… mais aucune en France. Un retard qui s’explique, selon Elodie Vieille-Blanchard, présidente de l’Association végétarienne de France, par le <i>«faible pourcentage de végétariens»</i> au pays du steak-frites. Ils sont 3 % selon un sondage pour Terra eco contre 9 % en Allemagne, ou plus de 10 % aux Etats-Unis. La consommation de viande a même augmenté de 1 % dans l’Hexagone en 2015.<br />
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<b>Cellules souches</b><br />
<b><br /></b>
Les scientifiques tentent de trouver le substitut parfait. Partant du principe qu’il n’y aura bientôt plus de viande pour tous et qu’il va falloir consommer responsable, ils se sont penchés sur la production de viande in vitro (lire pages 4-5). La première pièce, créée par le Néerlandais Mark Post, avait été dégustée à Londres en août 2013. Si la prouesse avait été acclamée, le «Frankenburger» était loin de la perfection. <i>«Il ressemblait à un steak haché,</i> raconte Jean-François Hocquette, de l’Inra. <i>Mais on était très loin d’un vrai morceau de bœuf.» </i>Car la viande recréée n’en est pas vraiment une. «<i>Ce sont des cellules musculaires que l’on entasse, alors que le muscle animal est construit, composé de cellules adipeuses, de vaisseaux sanguins, de nerfs.» </i>Et les consommateurs des pays développés ne semblent pas prêts à mettre de la viande synthétique dans leur assiette. Dans une enquête de l’Inra, 50 à 60 % des personnes interrogées affirment qu’elles n’en consommeraient pas.<br />
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De toute façon, s’il y a du potentiel, la viande in vitro n’est pas encore au point. Subvenir aux besoins en protéines des 7,5 milliards d’hommes sur Terre reste un débat «complexe», et <i>«créer de la viande artificielle ne va pas résoudre tous les problèmes»</i>, souligne Jean-François Hocquette. Alors pour tous ceux qui refusent les conditions d’élevage actuelles, il existe des solutions plus évidentes : consommer moins de viande, plus de protéines végétales, ou encore manger davantage de types d’animaux… comme les insectes.<br />
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Source : Natacha Zimmermann, <a href="http://www.liberation.fr/futurs/2016/09/20/viande-sans-viande-le-steak-se-reincarne_1504334">liberation.fr</a>, 20/09/2016Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-18610863684455919552016-09-16T14:55:00.000+02:002016-09-26T14:55:35.567+02:00Flying Spark se lance dans le commerce de nourriture à base de poudre de larves de drosophiles<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://static.wixstatic.com/media/f4e4a3_6d83500ce09d497ea9460c8490e1fa2e.png/v1/fill/w_281,h_33,al_c/f4e4a3_6d83500ce09d497ea9460c8490e1fa2e.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://static.wixstatic.com/media/f4e4a3_6d83500ce09d497ea9460c8490e1fa2e.png/v1/fill/w_281,h_33,al_c/f4e4a3_6d83500ce09d497ea9460c8490e1fa2e.png" /></a></div>
La start-up israélienne Flying Spark se lance dans le commerce de nourriture à base de poudre de larves de drosophiles (mouche). Leur objectif est de nourrir 9 milliards de personnes d’ici 2040. La start-up désire vendre sa poudre alimentaire à base d'insectes aux industriels pour les incorporer dans des produits comme le pain, voire même à la place de poisson ou de viande. Le principal problème de la nourriture à base d’insectes est évidemment l’image que la population peut en avoir. Un challenge à relever pour Flying Spark.<br />
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Source : Dimitri Henault, <a href="http://www.strategies.fr/actualites/marques/1046749W/des-insectes-dans-nos-assiettes.html">strategies.com</a>, 16/09/2016<br />
<a href="http://www.theflyingspark.com/">http://www.theflyingspark.com</a>Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-68309411889259752842016-09-15T22:52:00.003+02:002016-09-15T22:52:40.053+02:00La viande artificielle : fausse bonne idée ou solution miracle?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.economiematin.fr/img/viande-grillade.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.economiematin.fr/img/viande-grillade.jpg" height="213" width="320" /></a></div>
<b><i>Depuis quelques années, la rumeur court : la planète ne pourra bientôt plus nourrir les milliards d’êtres humains qui la peuplent et qui consomment, en moyenne, 50 kg de viande par an. Les experts ne sont, évidemment, pas d’accord sur le sujet : certains crient au scandale en expliquant que des pseudo-études sont financées par l’industrie de l’agro-alimentaire pour ainsi pousser ses produits dignes de films de science fiction, tandis que d’autres prouvent par A+B que le futur sera végétarien ou ne sera pas, alors que d’autres encore expliquent qu’avec une meilleure gestion des ressources naturelles, la terre est bien capable de subvenir à nos besoins.</i></b><br />
<br />
Le concept d’une planète stérile et donc inapte à produire la nourriture nécessaire n’est pas si nouveau puisqu’en 1973, le film “Le Soleil Vert” décrit déjà un futur (2022, pas si loin que cela tout de même) où les cadavres humains sont recyclés en nourriture (la version officielle du gouvernement est que ces produits sont fabriqués à partir d’algues). La société qui fabrique ces produits « soleil vert » s’appelle dans le film….Soylent…tiens donc, le même nom que la société californienne qui a déjà sorti une boisson et des snacks synthétiques (à base d’algues cultivées, comme le mensonge du film, dont acte !) sensée nous apporter tous les nutriments dont nous avons besoin. <br />
<br />
Ayant goûté à la chose et étant une épicurienne invétérée, je peux vous assurer que cette approche ne m’a pas convaincue : goût moyen, texture banale, zéro satisfaction en terme d’appétit car pas de masticage donc faim après 2 heures. Côté nutritionnel, apparemment tout y était, sauf le plaisir de manger et de se titiller les papilles bien évidemment.<br />
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<b>Difficile d’accéder à la viande issue de culture cellulaire</b><br />
<br />
Une étape plus loin et c’est la viande artificielle. Le concept même peut paraitre intéressant car après tout, nous bénéficions de la technologie pour cloner des cellules de muscles de boeuf. Et si grâce à notre savoir nous pouvons répliquer un goût, une texture et sauver la planète, qui pourrait s’y opposer? Surtout pas la société Memphis Meat®, basée dans la Silicon Valley comme son nom ne l’indique pas, et qui s’est lancée dans la fabrication de viande à base de cellules multipliées in-vitro. Je les ai contactés pour pouvoir goûter à leurs créations mais sans succès. Malgré mon insistance, ils ne m’ont pas autorisée à visiter leur laboratoire ou à goûter leur viande.<br />
<br />
Alors, c’est quoi cette viande artificielle et comment la fabrique-t-on ? La viande in-vitro se fabrique comme les tissus que les laboratoires régénèrent pour les grands brûlés : on prend des cellules du morceau de viande qui nous intéresse et on les fait se reproduire. C’est ce que l’on appelle la culture cellulaire. Vous me direz que le concept n’est pas bien nouveau puisqu’en 1931, Winston Churchill suggérait déjà de fabriquer juste les parties (ailes et cuisses) qui nous intéressaient plutôt que de fournir l’effort de faire grandir tout un poulet pour n’en consommer au final que 50%. Pour le moment, les coûts de fabrication sont très élevés et le processus plutôt long. Le premier hamburger de viande synthétique a été fabriqué par Dr. Post de l’Université de Maastricht et dévoilé en fanfare en 2013 à Londres. Depuis, plusieurs sociétés se sont engouffrées dans le créneau et travaillent aussi sur des versions végétaliennes du burger.<br />
<br />
A première vue, le côté nutritionnel reste le même : protéines, graisses, et nutriments divers et variés peuvent être dosés au micron près. Cela ne devrait donc pas poser de problème ni en terme de santé public ni en terme d’acceptation, en tout cas pas pour les générations futures qui auront été nourris avec cette viande in vitro depuis leur plus jeune âge. En terme de goût et de texture, ayant essuyé refus sur refus quant à mes demandes de dégustation, je ne peux me prononcer.<br />
<br />
<b>Vers la fin de la souffrance animale ?</b><br />
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Les voix qui risquent de s’élever contre ce produit du futur, sont celles de notre génération, pour qui un steak doit venir du bœuf qui broute sur ses quatre jambes dans un pré, qui gambade, donc se muscle, etc…<br />
<br />
Cette approche conviendra aussi à tous les végétaliens qui décident consciemment de ne pas manger de viande pour ne pas avoir à tuer un être vivant. La viande in-vitro devient donc la solution idéale à un problème éthique majeur. Plus de traitement inhumain d’animaux comme nous avons pu le voir dans des documentaires comme Food Inc®. Grâce à la viande synthétique, la souffrance animale ne serait plus qu’un lointain souvenir lorsque ce produit se sera développé de manière massive.<br />
<br />
<b>Viande artificielle : des questions à se poser </b><br />
<br />
D’autres questions, d’ordre religieux, vont se poser : un morceau de veau produit artificiellement reste-t-il du “vrai” veau ? Peut-il être consommé avec un produit laitier et rester casher ? Du “faux” porc est-il hallal ? Etc.<br />
<br />
Du côté de la pollution, la viande synthétique gagne haut la main. Chaque kilo de viande de bœuf classique coûtant 15,500 litres d’eau, 330 mètres carrés de terrain, 6kg de grains et 16 kg de dioxyde de carbone, l’industrie “viande artificielle” devrait générer moins de produits polluants (même si à ce jour, il est impossible d’obtenir une information claire sur la pollution de cette filière du future).<br />
<br />
Pour autant, aucune étude n’a été menée sur l’impact que la consommation de viande artificielle pourrait avoir sur notre santé. Même si les créateurs de ce produit nous assènent un message de sérieux : “c’est exactement la même viande, donc vous ne courrez aucun risque, etc…”, il est préférable de se poser des questions avant plutôt qu’après (évitons un scandale du type “aspartame”).<br />
<br />
Un autre argument avancé par les fabricants est le coût de la viande synthétique, prohibitif à ce jour mais qui, avec les économies d’échelle et l’amélioration des processus, devrait devenir bon marché et permettre à quiconque d’en consommer.<br />
<br />
En revanche, la présenter comme une solution à la famine dans le monde est un raccourci que je ne prendrai pas. En effet, il y a à ce jour 1 milliard d’êtres humains sous-nourris, et nous gaspillons en moyenne, 30% de la production alimentaire mondiale, largement de quoi nourrir les affamés. Il suffirait d’une meilleure gestion de ces ressources pour résoudre le problème. Et rien n’indique que nous saurons mieux gérer les stocks de viandes in-vitro que les stocks de pommes de terre qui pourrissent actuellement sur les docks de Dakar ou de Dar Es Salaam.<br />
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Source : Valérie Orsoni, <a href="http://www.economiematin.fr/news-viande-artificielle-manger-monde-culture-cellulaire-alimentaire">economiematin.fr</a>, 15/09/2016Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-20354823236616022892016-09-12T23:12:00.000+02:002016-09-15T23:12:30.139+02:00SuperMeat : produire de la viande sans tuer d’animal, la révolution polémique<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://i.ytimg.com/vi/XSD0_I1MwqU/maxresdefault.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="180" src="https://i.ytimg.com/vi/XSD0_I1MwqU/maxresdefault.jpg" width="320" /></a></div>
<b><i>La start-up SuperMeat a pour objectif de vendre du blanc de poulet issu de culture cellulaire. Tout cela est-il bien raisonnable ?</i></b><br />
<br />
Après le steak imprimé en 3D, c’est au tour du poulet. La start-up SuperMeat a l’intention de commercialiser d’ici cinq ans de la viande de gallinacé cultivée en laboratoire. L’entreprise israélienne vient de clore une campagne de crowdfunding durant laquelle elle a récolté près de 200 000 dollars – elle prévoit une levée de fonds totale qui devrait atteindre deux millions de dollars.<br />
<br />
Il faut croire que l’idée séduit : même l’association de défense des animaux L214 a relayé l’appel aux dons <a href="https://www.facebook.com/l214.animaux/videos/10154399880429757/">sur sa page Facebook</a> (partagé plus de 11 000 fois). Une vidéo virale qui ressemble à un fake, mais non, ce n’est pas une blague.<br />
<br />
Difficile, pour ne pas dire impossible, de ne pas penser à une célèbre scène de « L’Aile ou la cuisse », film de Claude Zidi en 1976 où un poulet était déjà imprimé en 3D.<br />
<br />
Le professeur Yaakov Nahmias, cofondateur et directeur de la recherche à SuperMeat, n’a pas le CV d’un plaisantin : directeur du Grass Center for Bioengineering de l’Université hébraïque de Jérusalem, membre affilié du Broad Institute de Harvard et du MIT :<br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>« Ce n’est pas du clonage, c’est très différent. »</i></blockquote>
Le processus n’est pas aussi caricatural que dans « L’Aile ou la cuisse », même si l’idée est là, et il ne s’agit pas d’impression 3D à proprement parler : des cellules sont prélevées sur un poulet par biopsie, puis cultivées en laboratoire dans des boites de Petri qui reproduisent la physionomie de l’animal. En l’occurrence, il s’agit de poitrine de poulet.<br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>« Les cellules se reproduisent naturellement. Elles se nourrissent d’acides aminés d’origine végétale et de glucose – le même type de sucre que l’on retrouve dans le plasma. »</i></blockquote>
<b>Du blanc de poulet sans tuer de poulet</b><br />
<br />
Hormis les cellules d’origines, SuperMeat assure n’utiliser aucune substance animale, contrairement au steak 3D néerlandais qui avait besoin de sérum fœtal de veau.<br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>« Nous essayons ensuite de mimer un muscle embryonnaire, car un bébé n’a pas besoin de faire des exercices pour développer sa masse musculaire. Nous ne prenons pas les cellules sur des poussins, mais bien sur des poulets adultes. »</i></blockquote>
Comment obtenir un comportement embryonnaire avec des cellules adultes ? Secret industriel.<br />
<br />
Le résultat donne un blanc de poulet identique à celui que nous connaissons actuellement – à la différence près qu’il n’a pas été nécessaire de tuer l’animal. Enfin… donnerait, car aucune dégustation n’a encore eu lieu. La première serait possible dans moins de deux ans, selon l’équipe qui porte le projet SuperMeat.<br />
<br />
Le professeur Nahmias assure qu’il n’y aura pas d’hormones de croissance ni de colorants : « La viande de poulet est blanche, donc pas besoin de la colorer. » Pas besoin non plus d’antibiotiques « puisque les cellules sont cultivées dans un environnement stérilisé ». Quant aux arômes de synthèse, « il n’y a pas de raison d’en utiliser pour le moment ».<br />
<br />
SuperMeat revendique également le fait de n’avoir besoin que de très peu de ressources par rapport à ce que l’élevage traditionnel nécessite.<br />
<br />
<b>Une viande brevetée à la mode OGM ?</b><br />
<br />
C’est justement ce qui agace profondément le Dr Laurent Chevallier, auteur de « Alors on mange quoi ? » (Fayard, 2016) :<br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>« Ce qui est inquiétant, c’est que tout est prêt et personne ne réagit. C’est une fausse bonne idée. Actuellement il y a une grosse offensive dans ce domaine-là. Il y a un aspect “on maîtrise la culture, on n’a plus besoin d’eau, on ne pollue pas”. Mais c’est une déviance pour casser l’agriculture. C’est la fin des agriculteurs. On va avoir des techniques très onéreuses, et c’est sûr qu’à moyen terme, on va y arriver. »</i></blockquote>
Il redoute que les brevets appartiennent à de grandes firmes et que le schéma des OGM (organismes génétiquement modifiés), où les agriculteurs sont pris à la gorge par des entreprises de l’agroalimentaire, se reproduise : « Il n’y aura plus besoin de négocier avec les producteurs. »<br />
<br />
Le professeur Nahmias regrette la comparaison : « Nous ne faisons pas d’OGM. Et nous pouvons créer des usines locales : du poulet de Champagne, par exemple. Le goût pourrait dépendre du type de nutriments locaux utilisés pour nourrir les cellules. »<br />
<br />
La notion de terroir résistera-t-elle à cette technologie ? Il est peut-être trop tôt pour le dire.<br />
<br />
<b>Sujet à débat</b><br />
<br />
Le Dr Chevallier ne remet pas en cause le produit sur le plan nutritionnel – « c’est la même chose » –, mais il s’inquiète des habitudes de consommation que SuperMeat implique :<br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>« Sur la viande, il y a des produits utiles pour le tube digestif. Si vous ne mangez que de la nourriture stérilisée, ça peut déséquilibrer la flore intestinale. Le système immunitaire va fonctionner à vide, et il y a un risque probable de maladies auto-immunes. »</i></blockquote>
Autrement dit : nos anticorps aiment la bagarre, mais quand il n’y a plus de bactéries auxquelles chercher des noises, des auto-anticorps apparaissent et ceux-là finissent par taper sur les murs.<br />
<br />
Il expose ici un aspect de la théorie hygiéniste (à ne pas confondre avec l’hygiénisme) selon laquelle une trop faible exposition à des agents infectieux pourrait être à l’origine de l’augmentation des maladies auto-immunes.<br />
<br />
Une théorie encore sujette à débat compte tenu des difficultés méthodologiques ; les modes de détection ayant beaucoup évolué, la comparaison de données sur une longue période n’a pas de sens.<br />
<br />
<b>Risques sanitaires ou pas ?</b><br />
<br />
Le professeur Nahmias ne soutient absolument pas cette thèse :<br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>« Quand vous achetez de la viande, il n’est pas censé y avoir des bactéries dessus. L’Escherichia coli pose de graves problèmes ! »</i></blockquote>
Réponse du Dr Chevallier :<br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>« Il ne faut pas être dépassé par les bactéries, il ne faut pas trouver un staphylocoque doré. Mais l’aliment, ce n’est pas qu’une somme de protéines ! »</i></blockquote>
Le Dr Michel Lallement, auteur de « Les clés de l’alimentation santé » et « Les 3 clés de la santé » (Mosaïque Santé et Pocket, 2014), ne voit pas non plus de différence sur le plan nutritionnel :<br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>« Parmi les raisons pour lesquelles la viande devient toxique, citons l’utilisation de farines d’élevage ou d’antibiotiques ; de ces points de vue-là, il y aurait donc même moins de risques. »</i></blockquote>
Toutefois, il souligne une autre problématique :<br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>« La viande de manière générale n’est pas un aliment indispensable à la santé. Au contraire, il est désormais bien établi que plus on en consomme, plus les risques de maladies cardio-vasculaires ou de cancers augmentent, même avec les viandes blanches. De fait, les végétariens vivent plus vieux que les carnivores ! »</i></blockquote>
<b>Répondre à la demande</b><br />
<br />
Il s’appuie notamment sur une étude d’août 2016 selon laquelle la substitution de protéines d’origines animales, même de volailles, par des protéines végétales permettrait de réduire le risque de maladies cardio-vasculaires.<br />
<br />
Le Dr Nahmias souhaite néanmoins dissocier les viandes blanches des viandes rouges : « Il y a très peu de gras et de composants sanguins, éléments responsables de problèmes de santé, dans la viande de poulet. Consommer trop de quoi que ce soit est mauvais. Mais c’est une vision très occidentale. »<br />
<br />
Selon lui, il faut bien répondre à la demande, notamment dans des régions du monde où la viande manque, et certaines habitudes alimentaires ne sont pas près de changer. Cette technologie aurait l’avantage de préserver nos gastronomies :<br />
<br />
« Pouvez-vous imaginer la France sans le foie gras, la Turquie sans le kebab, Israël sans le schnitzel ? Je veux que mes enfants puissent profiter de ces cultures. »<br />
<b><br /></b>
<b>Un végan applaudit</b><br />
<br />
Justement, après la poitrine de poulet, le SuperMeat souhaite s’attaquer au foie gras. Aliment honni des végétariens s’il en est, puisque produit par gavage d’oies ou de canards.<br />
<br />
« Si ça marche, c’est révolutionnaire », s’enthousiasme le philosophe Martin Gibert, auteur de « Voir son steak comme un animal mort » (Lux, 2015), coordinateur de cours à Sciences Po Paris, et surtout végan parmi les végans.<br />
<br />
À la différence du végétarisme, ou du végétalisme, le véganisme est une posture morale qui consiste à ne consommer aucun produit issu de l’exploitation animale, y compris dans le secteur des vêtements ou des divertissements.<br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>« SuperMeat permet de résoudre le paradoxe de la viande : la plupart des gens aiment les animaux, mais ils aiment aussi leur steak. Cela crée une dissonance cognitive, on a deux pensées en contradiction. »</i></blockquote>
Avec la viande de laboratoire, il n’y a plus de passage par la case abattoir, et « l’exploitation » animale serait réduite au prélèvement initial de cellules par biopsie inoffensive. Reste qu’on n’a pas demandé son consentement à la poule. « Il y a un mini coût moral. »<br />
<br />
<b>Débat philosophique</b><br />
<br />
L’inconvénient, soulève-t-il, est que nous restons dans un certain « spécisme ». C’est-à-dire que nous continuons à penser qu’il y a un animal supérieur, l’humain, dont on ne consomme pas la viande.<br />
<br />
Le philosophe ne s’opposerait d’ailleurs pas à ce qu’on lui prélève des cellules pour créer « de la viande Martin Gibert, si le critère de base c’est éviter des souffrances inutiles ». Sauf que le cannibalisme est très dangereux pour la santé ; il provoque une maladie similaire à celle de la vache folle. C’est donc hors de question pour le professeur Nahmias.<br />
<br />
En tout cas SuperMeat est « super vegan », selon Martin Gibert. Et, pour reprendre le titre de son livre, on ne peut plus parler d’animal mort dans notre assiette : « Pour parler d’animal, il faut une conscience et une sentience [capacité à ressentir, notamment la souffrance, ndlr]. Or, on n’a plus ici que de la matière organique. »<br />
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Une position que tous les végans ne partagent pas. Certains sont opposés à la consommation de viande quelle qu’elle soit parce qu’ils considèrent que cela revient à manger une chose qui ressemble à de la chair humaine, ou parce qu’ils estiment cela mauvais pour la santé.<br />
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<b>D’autres voies pour la viande de synthèse</b><br />
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SuperMeat est le premier à se lancer dans la production de volaille par culture cellulaire, mais nombreux sont ceux qui planchent déjà sur la viande de bœuf. D’autres, comme Beyond Meat ou Patrick O. Brown à Stanford s’immiscent dans une autre voie : recréer la structure moléculaire de la viande à partir de végétaux.<br />
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L’enjeu est colossal, car il est sûr que nous ne pourrons pas continuer à produire comme aujourd’hui. Depuis le 8 août, l’humanité vit à crédit. Une date qui arrive de plus en plus tôt d’année en année. Reste à savoir quelle solution nous adopterons. Le débat est à peine ouvert.<br />
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Source : Rémy Demichelis, <a href="http://rue89.nouvelobs.com/2016/09/11/supermeat-produire-viande-sans-tuer-danimal-revolution-polemique-265113">rue89.nouvelobs.com</a>, 11/09/2016Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-35226537822802113902016-09-02T23:20:00.000+02:002016-09-15T23:20:58.586+02:00Invention d'un substitut de crevette<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://i2.eatglobe.com/article/0001/73/thumb_72978_article_normal.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://i2.eatglobe.com/article/0001/73/thumb_72978_article_normal.jpeg" height="212" width="320" /></a></div>
<b><i>Deux diplômées américaines ont concocté un mélange d'algues, de protéines végétales et de glucides ressemblant à s'y méprendre à la crevette</i></b><br />
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La crevette est le fruit de mer préféré des américains, avec une consommation d'environ deux kilos par an et par personne. Toutefois, qu'elles soient sauvages ou d'élevage, la consommation de ces crustacés pose plusieurs problèmes environnementaux et éthiques, notamment l'épuisement de la vie sous-marine, l'exploitation des travailleurs et le trafic illégal. En d'autres termes, la crevette est loin d'être un aliment tourné vers le développement durable, et sa consommation importante entraîne de nombreuses dérives.<br />
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Une diplômée de l'Université américaine Carnegie Mellon, Michelle Wolf, a trouvé un moyen de lutter contre ce problème en créant un substitut à la crevette à base d'algue rouge, de protéines végétales et de glucides. Le nouveau produit a été produit sous l'égide de <i>New Wave Foods</i> - une entreprise fondée en 2015 par Michelle Wolf, diplômée en sciences des matériaux et ingénierie et titulaire d'un master en ingénierie biomédicale, et Dominique Barnes, titulaire d'un master en biodiversité marine de l'Institut d'Océanographie Scripps.<br />
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La "crevette" créée en laboratoire par l'entreprise ressemble à une vraie crevette tant au niveau de l'aspect (rose), du goût que de la texture à la fois croquante et moelleuse, constatent les testeurs et les premiers clients lors d'une dégustation dans un centre commercial local. Pour obtenir cette ressemblance, l'équipe a étudié la structure moléculaire de la crevette afin de déterminer tout ce qui compose les tissus de l'animal. C'est ainsi que les chercheurs ont découvert que le mélange de protéines végétales, ainsi que les algues que mange la crevette qui contribuent à lui donner sa couleur et sa saveur, se traduit par des caractéristiques et une valeur nutritionnelle similaires au substitut.<br />
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Le fait que le produit de New Wave ait le même taux de protéines et aussi peu de matières grasses que la crevette le distingue des autres substituts, selon Barnes. De plus, Wolf cherchait à créer bien plus que des "faux fruits de mer", comme ces imitations de crabe que l'on peut trouver sur le marché.<br />
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L'équipe de New Wave est en train de produire une commande du nouveau produit de près de 100 kilos pour Google, qui essaie de réduire la quantité de crevettes dans ses cafétérias, a déclaré Ariel Schwartz, le rédacteur-adjoint pour l'innovation de la publication virtuelle Tech Insider. Le duo continue ses recherches pour développer des crevettes artificielles parfaites et lorsqu'elles auront atteint cet objectif, elles seront proposées sur le marché d'ici six mois à un prix compétitif par rapport aux vraies crevettes et aux autres substituts vegan.<br />
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<a href="http://i2.eatglobe.com/article/0001/73/thumb_72977_article_normal.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://i2.eatglobe.com/article/0001/73/thumb_72977_article_normal.jpeg" height="180" width="320" /></a><br />
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Source : Monica Simeonova, <a href="http://www.eatglobe.fr/news/future-food/2478-scientists-create-shrimp-substitute.html">Eatglobe</a>, 2 septembre 2016. D'après Carnegie Mellon UniversityCéline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-62260386455176279862016-08-22T22:58:00.000+02:002016-09-15T22:58:38.959+02:00Les insectes sont le futur de l'alimentation humaine<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.slateafrique.com/sites/default/files/imagecache/article_v2/2016-08-22_1729/insectesmiam.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.slateafrique.com/sites/default/files/imagecache/article_v2/2016-08-22_1729/insectesmiam.jpg" height="168" width="320" /></a></div>
<b><i>Près de 10 milliards de personnes devraient peupler la Terre en 2050. Comment nourrir tant individus? Comment assurer en quantité et en qualité l’alimentation d’une population mondiale toujours plus dense? L’évolution de la démographie pose notamment la question de la disponibilité en protéines pour l’alimentation humaine et animale.</i></b><br />
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Pour l’homme, outre les sources animales (viandes, œufs, poissons) et végétales (légumes secs, céréales) classiquement consommées dans les pays occidentaux, des sources nouvelles comme les algues ou les insectes pourraient représenter des contributeurs intéressants aux apports protéiques des populations. Alors qu’environ 2 milliards d’humains consomment régulièrement des insectes à travers le monde, l’acceptation de ce type d’alimentation pose encore de nombreuses questions dans bien des pays. Pourtant, dans une logique de durabilité des systèmes alimentaires, la production de protéines d’insectes est plus efficiente que la plupart des autres sources animales.<br />
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Avec 10 tonnes d’aliments, on peut en effet produire 9 tonnes d’insectes. Cette efficacité n’est que de 1 à 5 tonnes produites pour les bovins, les porcins ou la volaille. La consommation de ressources en eau est également moindre. Les insectes pourraient donc représenter une source alimentaire complémentaire aux aliments actuels.<br />
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<b>Plus de 2.000 espèces consommées</b><br />
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Les espèces d’insectes consommées dans le monde sont très nombreuses, plus de 2.000. On les apprécie particulièrement dans les régions chaudes, avec plus de 560 espèces consommées en Asie tropicale, plus de 450 espèces au sud du Sahara et même plus de 700 en Amérique tropicale.<br />
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Cependant, les espèces les plus prometteuses pour des élevages restent la mouche soldat, le ver de farine, les grillons et criquets. S’il voit le jour, le développement de cette consommation dans les pays occidentaux devra passer par la mise en place d’unités de production, alors que la consommation traditionnelle reste basée sur une forme de cueillette dans la nature.<br />
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Bien qu’interdite, la consommation d’insectes est proposée en France par différents canaux. Des chocolatiers mettent un grillon sur des chocolats, certains restaurants les proposent à leur carte. Toutefois, la réglementation en vigueur sur ce qu’on appelle les novel food nécessite à ce jour des dossiers qui devront être évalués par les autorités sanitaires européennes compétentes. Mais certains États de l’Union européenne, comme la Belgique, autorisent déjà la consommation d’une dizaine d’insectes sous leur forme entière, et non sous forme d’ingrédients.<br />
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<b>Nourrir le bétail</b><br />
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La consommation d’insectes pourrait donc, sous réserve des nombreux verrous réglementaires, contribuer aux apports protéiques d’une plus grande fraction de la population mondiale. Sous forme de farine, cela pourrait constituer un ingrédient pour des préparations culinaires diverses et variées, adaptées à des populations spécifiques. Si les avantages sont sans doute environnementaux, les difficultés sont d’abord d’ordre réglementaire.<br />
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La gestion de contaminations éventuelle des élevages ou la mise à mort des individus dans le respect du bien-être animal restent par exemple des questions à traiter. Sur un plan sanitaire, le risque allergique est encore mal documenté, alors que les allergies aux crustacés, de lointains cousins des insectes, sont bien décrites. Mais la consommation d’insectes pourrait également être indirecte, c’est-à-dire que des animaux d’élevage comme les volailles et les poissons pourraient être nourris pour partie avec des farines d’insectes.<br />
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<b>Un phénomène encore marginal</b><br />
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La consommation d’insectes est traditionnelle dans de nombreux pays dans le monde. La Bible rapporte ainsi la consommation d’orthoptères, insectes aux pattes arrière adaptées au saut. Des chenilles de papillons frites sont consommées en Afrique, des punaises sont consommées de la Chine au Mexique, etc…<br />
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Néanmoins, au-delà du rouge de cochenille des fraises «Tagada», la consommation d’insectes dans les pays occidentaux reste aujourd’hui un épiphénomène. Des études récentes montrent une acceptabilité limitée dans les pays européens. La formulation d’aliments intégrant des poudres d’insectes semble plus acceptable que la consommation d’insectes entiers.<br />
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Si l’entomophagie reste une pratique classique à travers le monde, sa déclinaison dans les pays occidentaux reste pour l’instant marginale. Des levées de verrous réglementaires et de la pédagogie permettront peut-être de développer ces consommations au sein d’une offre alimentaire encore plus large.<br />
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Source : Jean-Michel Chardigny (Directeur de recherches au département alimentation humaine, INRA), <a href="http://www.slateafrique.com/684533/les-insectes-sont-le-futur-de-lalimentation-humaine">slateafrique.com</a>, 22/08/2016. La version originale de cet article a été publiée sur <a href="https://theconversation.com/fr">The Conversation</a>.Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-59223450767557079882016-08-17T10:31:00.000+02:002016-09-16T10:31:39.452+02:00Une plateforme pour donner le goût des légumes secs<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://static.ladepeche.fr/content/media/image/large/2016/08/17/201608171710-full.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://static.ladepeche.fr/content/media/image/large/2016/08/17/201608171710-full.jpg" height="172" width="320" /></a></div>
C'est une surface au milieu d'un champ de maïs, au lieu-dit le Gal. Les légumes qui y poussent ne sont pas légion dans le coin : des pois chiches et des lentilles. «La filière légumineuse est en train de prendre de plus en plus d'ampleur, le marché est en forte progression. L'intérêt de cette plateforme c'est de donner envie aux agriculteurs de se lancer et de leur montrer les techniques pour y arriver», explique Christophe Candel responsable technique grandes cultures chez Qualisol. «70 % des besoins en légumes secs restent importés», regrette-t-il. L'objectif : aller vers les protéines végétales plutôt qu'animales. Se démarquer aussi des grandes cultures de blé et de tournesol. En mars dernier, la coopérative agricole a semé deux types de pois chiches (Kabuli et Desi) et des lentilles blondes et vertes sur cette surface test.<br />
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<b>S'adapter au climat du Tarn-et-Garonne</b><br />
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Plusieurs enjeux : d'abord, donner aux agriculteurs les bons réflexes. «On a fait des essais, en semant à plusieurs vitesses pour montrer aux agriculteurs que plus on sème lentement moins on perd de graines», précise Christophe Candel. Ensuite, trouver les solutions pour que ces espèces «plutôt méditerranéennes», des variétés habituées aux zones plus arides du sud-est, s'acclimatent au Tarn-et-Garonne. Puis, mettre en place des techniques pour avoir une meilleure récolte comme celle des épis de blé qui servent de tuteur aux lentilles. Enfin, et pas des moindres, diminuer l'utilisation des produits phytosanitaires en ayant recours au désherbage mécanique avec une bineuse. Tout ça pour aller vers l'économie la plus viable possible.<br />
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<b>Une production rentable ?</b><br />
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Jean-Luc Crubile est producteur de graines de semence, maïs, tournesol et colza à Angeville. Il y a un an, dans le cadre de l'action menée par Quali sol, il s'est lancé dans une culture conventionnelle de pois chiches, sur 6 hectares. Ce week-end, il fera sa première récolte. «Je me suis dit pourquoi pas essayer de produire ce que l'on consomme plutôt que d'importer. Les débouchés sont là mais le problème c'est que cette culture est tout juste intéressante financièrement. D'après mes estimations je vais produire entre 10 et 12 quintaux de pois chiche cette année. Pour que mon activité soit rentable il faudrait que j'en produise au moins 20 quintaux. Il faut dire que je débute juste et que le printemps n'a pas joué en notre faveur, il a été très humide et ces cultures n'aiment pas les excès d'eau. De plus, il n'y a pas trop d'équipement technique pour la culture des légumineuses, ça complique la tâche. Je suis un peu sceptique mais il ne faut pas enterrer la production avant qu'elle ne naisse.<br />
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Source : Manon Adoue, <a href="http://www.ladepeche.fr/article/2016/08/17/2402094-une-plateforme-pour-donner-le-gout-des-legumes-secs.html">ladepeche.fr</a>, 17/08/2016<br />
<br />Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6981330165227203161.post-50523698838478084612016-08-11T22:28:00.000+02:002016-09-15T22:29:15.280+02:00D’après une nouvelle étude américaine, la consommation de protéines végétales est liée à une forte diminution de la mortalité<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.lanutrition.fr/images/stories/images-principales/m_burger-tofu.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.lanutrition.fr/images/stories/images-principales/m_burger-tofu.jpg" height="163" width="200" /></a></div>
<b><i>D’après une nouvelle grande étude américaine publiée dans le JAMA, la consommation de protéines végétales est liée à une forte diminution de la mortalité. Tandis que les protéines animales sont associées à une mortalité plus élevée, surtout chez les personnes ayant un facteur de risque cardiovasculaire. </i></b><br />
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De très nombreuses études ont lié consommation de viande, rouge notamment, avec la mortalité, indépendamment d’autres facteurs de risques (tabagisme, alcool, surpoids, inactivité...). Mais cette étude publiée dans le JAMA est l'une des premières études d'envergure à analyser l'effet spécifique des protéines animales chez les personnes présentant un facteur de risque (1). Et c'est également l'une des premières à analyser l'effet de la substitution des protéines animales par des protéines végétales. </div>
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L'équipe de chercheurs qui l'a menée a combiné les données de deux (très) grandes études d’observations américaines : la <i>Nurses’s Health Study</i> (de 1980 à 2012) et la <i>Health Professionals Follow-up Study</i> (de 1986 à 2012). </div>
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Au total ce sont plus de 130 000 Américains qui ont renseigné leurs habitudes alimentaires pendant 25 à 30 ans.</div>
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Résultats : après ajustement sur les facteurs de risques principaux, l’apport total en protéines animales était faiblement lié à la mortalité totale, mais il était plus nettement associé à la mortalité cardiovasculaire. Ce lien était surtout observé chez les personnes possédant au moins un facteur de risque cardiovasculaire : tabagisme, inactivité, surpoids ou encore alcoolisme. </div>
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Pour chaque augmentation de 10% du pourcentage de l’énergie apportée par les protéines animales, le risque augmentait de 8% (dans cette étude, en moyenne, 13% de l’énergie était apportée par les protéines animales). Tandis que les apports en protéines végétales était lié à une mortalité plus basse : -10% de risque pour chaque augmentation de 3% de l’énergie apportée par les protéines végétales. Les auteurs justifient que les protéines végétales auraient de très nombreux bénéfices sur la santé.</div>
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Les chercheurs ont réalisé des simulations et ont découvert que remplacer seulement 3% de l’apport en énergie provenant des protéines de charcuterie par des protéines végétales diminuerait le risque de décès de 34% ! De même, remplacer 15 g de protéines d’œufs (2 œufs) par des protéines végétales diminuait le risque de 19%, contre 12% en remplaçant 15 g de viande rouge (80 g d’entrecôte) par des protéines végétales.</div>
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<b>Que penser de ces résultats ?</b></div>
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Il s'agit d'une étude d’observation, on ne peut donc pas en déduire un lien de cause à effet. Cependant, cette étude possède l’avantage d’avoir suivi un très grand nombre de participants (130 000) pendant une longue période (25 ans) en plus d'avoir envoyé régulièrement des questionnaires alimentaires, cela limite donc le risque de biais mais diminue également la force des résultats. Les effets “réels” peuvent donc être plus forts en réalité.</div>
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Qu’en disent les autres études d’observation ? La plupart ont étudié le lien entre apports en viande et mortalité : certaines études d’observation n’ont pas trouvé de lien entre apports en viande et mortalité (2,3,4) tandis que d’autres ont observé un lien (5). De nombreuses études ont également rapporté un lien entre végétarisme et longévité (6,7) mais pas toutes (8). Les données semblent montrer que des apports faibles (<50 g par jour) en viande ne sont pas nocifs, mais que la consommation de charcuterie, de viande grasse ou de grandes quantité de protéines l'est. Il y a également certains chercheurs qui pensent que cela serait surtout le gras animal qui serait nocif, car chargé en polluants qui s'accumulent dans la chaîne alimentaire. Suivant le type de viande (dinde/bœuf) et le type de morceau (entrecôte/bavette), les teneurs en graisses sont différentes et les effets sur la santé le sont probablement également. Seul problème, la plupart des études, surtout les grandes études, ne vont pas dans ce niveau de détail. La volaille, la viande rouge, et les œufs, sont souvent mis dans le même panier. Les quelques études ayant étudié le type de viande et la mortalité rapporte un effet néfaste de la viande rouge et un effet protecteur ou neutre de la volaille.</div>
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Qu’en disent les études d’intervention ? Elles ont montré dans leur majorité que remplacer les graisses saturées, souvent d’origine animale, par les graisses végétales diminue la mortalité cardiovasculaire (9, 10, 11) mais aussi le risque de cancer (12, 13, 14).</div>
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<b>Restriction en protéines et longévité</b></div>
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La restriction calorique augmenterait la longévité. Selon certains chercheurs, cet effet protecteur ne serait pas dû à la restriction calorique en tant que telle mais à la restriction en protéines. En effet, de nombreuses études, réalisées tant chez l’animal que chez l’homme, rapportent que la consommation de protéines, surtout animales, diminuerait la longévité, sauf après 65 ans où l’on observe un effet protecteur des protéines animales (15). Selon les chercheurs, cet effet serait causé par deux acides aminés : la méthionine et le tryptophane, très présents dans les produits animaux, qui sur le long terme stimuleraient la synthèse de l’hormone de croissance, qui elle-même accélérerait le vieillissement et la croissance des tissus, et donc du tissu musculaire mais également du tissu adipeux et des tumeurs.</div>
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Une nouvelle étude d'observation à grande échelle et à long terme semble confirmer cette hypothèse (16). En analysant l'évolution de l'obésité dans plus de 170 pays, en plus de l'augmentation de l'inactivité, de l'urbanisation et des apports énergétiques, elle a montré que les apports en protéines animales et en sucres expliqueraient à eux seuls 26% de l'évolution du poids. Selon ces chercheurs, les apports en glucides et lipides sont adéquats mais que ce sont les protéines animales, digérées et métabolisées après les glucides et les lipides, qui sont transformées en graisse par le corps et aboutissent à la prise de poids.</div>
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Source : Pierre Lombard, <a href="http://www.lanutrition.fr/les-news/proteines-vegetales-1-proteines-animales-0.html?utm_source=LN&utm_medium=email&utm_campaign=LettreHebdo-160817&IDCONTACT_MID=a64b22990c2912d1180013e0">lanutrition.fr</a>, 11/08/2016Céline Le Stunffhttp://www.blogger.com/profile/11051672657378548804noreply@blogger.com0