mercredi 10 février 2016

La Fédération Nationale des Légumes Secs met en ligne son site internet legume-sec.com

Fondée en 1945, la Fédération Nationale du Légume Sec (FNLS) représente les principaux acteurs de ce marché en France intervenants après la culture.

Son objectif est de représenter ses membres auprès des instances publiques (politiques, réglementaires, etc.), de mettre en place des actions contribuant au développement de leur secteur, enfin, de les accompagner au quotidien (information, conseil)

La FNLS est membre de l’Association Des Entreprises de Produits Alimentaires Élaborés, ou ADEPALE (www.adepale.org), qui regroupe 5 autres syndicats de l’agroalimentaire : la Fédération des Industries d’Aliments Conservés (FIAC), les Entreprises du Traiteur Frais (Les ETF), les Entreprises des Glaces et Surgelés (les EGS), le Syndicat de Fabricants de végétaux frais Prêts À l’Emploi (SFPAE) et le Syndicat de la Rizerie Française (SRF) L’action de la FNLS s’inscrit dans un réseau international représenté par la « Global Pulses Confederation ». 
La GPC représente l’ensemble de la filière à l’échelle mondiale, des producteurs aux consommateurs, en passant par les exportateurs/importateurs, les États, les conditionneurs, les industriels (fabricants de produits élaborés), les chercheurs, etc.

L’objectif du GPC est de permettre de développer les cultures et la consommation des légumes secs dans un contexte de durabilité (environnement, économie, nutrition, sécurisation des approvisionnements). Le GPC est également investi dans la promotion de l’année internationale des légumineuses. Plus d’information : Global Pulses Confederation

Aujourd’hui, la FNLS rassemble 18 entreprises qui commercialisent, à elles seules, environ 60 000 tonnes de légumes secs chaque année.
Ces adhérents représentent l’ensemble des fonctions économiques essentielles au marché :

  • Collecte en culture
  • Usinage et conditionnement
  • Négociation et courtage

Les membres sont :

  • Casserie de la Vallée
  • Comptoir Grainier
  • Inter Courtage Bayonne
  • Lamau
  • RILEG SARL
  • Union Fermière Morbihannaise


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Source : legume-sec.com

jeudi 4 février 2016

Naissance de Vendée Algues, la spiruline du Bocage

Bénédicte Dubin et Anne Tricot ont donné naissance à une jeune et novatrice entreprise du Haut-Bocage vendéen. Elle produit une micro-algue aux vertus nutritionnelles, la spiruline.

« Cette algue microscopique est riche en protéines, vitamines, minéraux, oligo-éléments et acides aminés, expliquent les deux chefs d'entreprises, Bénédicte Dubin et Anne Tricot. Très connue des sportifs et des végétariens, elle s'adresse vraiment à tout le monde, même aux animaux. Sa composition naturelle est bienfaitrice à plus d'un titre. »

Parmi ses nombreuses actions : stimulation du système immunitaire ; lutte contre les carences alimentaires, l'anémie, l'anxiété ; amélioration de la résistance physique ; rééquilibrage de l'organisme... Située à Treize-Vents, au lieu-dit le Cou-Chapon, l'entreprise s'étend sur 1 000 m2 de serres au sein desquelles se trouvent deux immenses bassins chauffés de 450 m2 chacun, propices au développement de cette algue microscopique.

« La production est artisanale et s'étale de février à novembre, détaillent Bénédicte et Anne. Une attention constante. La spiruline se développe dans un milieu de culture au PH 10 éliminant ainsi tout risque d'agents pathogènes, avec une chaleur constante d'environ 35 °C, une eau en mouvement, associée à la lumière naturelle sans soleil direct. Elle retrouve ici son milieu naturel. »

Démarche environnementale

La production est associée à une démarche environnementale exemplaire. « La chaleur dont nous avons un besoin vital est produite par l'unité de méthanisation du Gaec Limovents, précisent les deux femmes. Les eaux usées et rejets que nous produisons repartent, également, vers l'unité de méthanisation, un cercle vertueux. »

Lorsque la spiruline est à maturité, avec des récoltes journalières suivant la saison, elle est aspirée vers une salle blanche où se déroulent récolte, pressage, transformation de la pâte obtenue en spaghettis qui vont passés six heures dans un séchoir, chaleur produite par l'unité de méthanisation, et pour finir le stockage et l'envoi des échantillons pour analyse avant toute commercialisation en sachet de 100 gr sous forme de paillettes ou comprimés.

La vente se fait en direct, sur place, tous les vendredis, de 17 h à 19 h, ou via des magasins nature et bio, marchés, internet... « Les retours positifs nous confortent dans notre action », concluent Bénédicte et Anne.

Site : www.spiruline-vendee-algues.com
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Source : www.entreprises.ouest-france.fr, 15/01/2016

mardi 2 février 2016

Delhaize renonce à ses produits à base d'insecte

Il y a de cela un an et demi, les produits à base d'insectes trouvaient une place dans les rayons de nos supermarchés. A quelques jours d'intervalle, Damhert lançait des nuggets, burgers et escalopes à base de vers de Buffalo et Delhaize introduisait des pâtes à tartiner à base de vers de farine. Mais les consommateurs semblent ne pas encore être prêts, et Delhaize retire aujourd'hui ses produits aux insectes de ses rayons.

Delhaize proposait jusque là deux pâtes à tartiner à base d'insectes sous le nom Green Bugs. Si celles-ci ne contenait que de 4 à 6% de vers de farine finement mixés, le produit n'a pu convaincre le consommateur…C'est la raison pour laquelle Delhaize retire aujourd'hui les Green Bugs de ses rayons. Une information de nos confrères de De Morgen. Selon le quotidien, les ventes des produits Insecta de Damhert sont elles aussi en-dessous des attentes.

Bio-Planet y croit

Bio-Planet ne s'est lancé dans l'aventure que très récemment. Le supermarché bio de Colruyt Group a d’abord sondé ses clients pour voir s’ils partageaient la même vision à propos des insectes en matière de durabilité, de valeur nutritive et de goût. Pieter Ceuleers, manager de division Bio Planet : «Tout d’abord, les insectes offrent une plus-value écologique. En comparaison avec la viande, la quantité de matières premières nécessaires pour cultiver les insectes est moindre et les émissions de CO2 sont également plus faibles. En outre, les insectes contribuent à une alimentation plus équilibrée. Ils regorgent de substances nutritives : glucides, protéines, vitamines, acides aminés... » 

Alimentation de l'avenir

Malgré des résultats provisoires décevants, les insectes restent, pour beaucoup, "l'alimentation de l'avenir". Si manger des insectes peut surprendre certaines personnes, ce régime alimentaire offre de nombreux avantages: des émissions de gaz à effet de serre plus faibles, fort en protéines, en fer et en vitamines.
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Source : gondola.be, Carole Boelen, 27/01/2016