Les insectes font beaucoup parler d’eux depuis trois ans, mais ils ne sont toujours pas présents en France en l’alimentation humaine. Si l’Hexagone a choisi de ne pas autoriser leur utilisation pour ces applications*, la Finlande a quant à elle validé leur commercialisation le 1er novembre. Le groupe Fazer, boulanger industriel, a sauté sur l’occasion en commençant la distribution dans ses corners d’un pain à la farine de criquet dès le 24 novembre : le Fazer Sirkkaleipä. Le développement de ce pain a débuté cet été. Comme la farine de criquet n’est pas disponible en grande quantité, Fazer envisage une commercialisation par étapes : d’abord dans 11 de ses corners en grandes surfaces, puis dans les 47 unités dont il dispose en Finlande. La pâte sera réalisée puis cuite sur place pour garder un aspect artisanal.
3% d'insectes pour un pain source de protéines
Niveau formulation, le pain contient 3 % de farine d’insectes, l’équivalent de 70 criquets. La farine est composée d’insectes séchés et broyés. Elle est ensuite mélangée à la farine que produit Fazer pour une utilisation plus facile. « Le résultat est délicieux en plus d’être nutritif. Ce pain aux criquets est une bonne source de protéines. Les insectes contiennent aussi de bons acides gras, du calcium, du fer et de la vitamine B12 », explique Juhani Sibakov, directeur de l’innovation de Fazer Bakery Finland.
Fazer a également pu se lancer dans les insectes car les Finlandais sont plus ouverts que d’autres Européens à ce type d’ingrédients. « Selon une étude**, de tous les consommateurs nordiques, les Finlandais sont ceux qui ont l’attitude la plus positive envers la consommation d’insectes. Ils sont connus pour vouloir essayer de nouveaux produits et notre pain aux criquets est une bonne occasion de tester l’alimentation du futur. Les distributeurs nous ont tout de suite annoncé qu’ils incluraient notre pain dans leur assortiment », termine Juhani Sibakov.
* En Europe, les insectes pour l’alimentation humaine dépendent de la réglementation Novel Food. Les fournisseurs doivent donc demander une autorisation en déposant un dossier et aucun n’a été accepté pour l’instant. Certains pays comme la Belgique, les Pays-Bas ou la Finlande ont publié une liste positive d’insectes consommables par l’Homme. Pour plus de détails, lire novembre 2017, p 40.
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Source : Processalimentaire.com, Amélie Dereuder, 27 Novembre 2017
mardi 28 novembre 2017
lundi 20 mars 2017
Le Village By CA Nord de France : appel à candidatures européen pour innover autour de la protéine végétale
Couvrir ce besoin supplémentaire essentiellement via la production de protéines animales est intenable pour la planète : un meilleur équilibre entre les apports en protéines animales et protéines végétales est donc critique au niveau mondial.
L’enjeu : innover pour accélérer l’adoption par les consommateurs des protéines végétales dans le monde.
Vous êtes un porteur de projet ou une start-up de moins de 3 ans. Vous développez des produits, procédés, services ou applications innovants autour de la protéine végétale ? Vous cherchez à assurer et booster le développement de votre entreprise ?
Soumettez votre projet dans l'une ou plusieurs des catégories suivantes :
- défi nutritionnel
- défi environnemental
- défi gustatif
- défi satiété
- défi culturel
Les projets lauréats seront désignés à l'occasion de Nutrevent le 14 juin 2017 à Lille.
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Source : levillagebyca.com, 13/03/2017
vendredi 17 mars 2017
Où mangera-t-on le plus de viande en 2025? La réponse en carte
Seriez-vous capable de vous passer de bœuf, de porc ou de poulet? Le 20 mars sera l'occasion de l'essayer puisque ce sera la Journée internationale sans viande. Plusieurs pays ne sont toutefois pas près de lâcher le morceau, indiquent les projections de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Dans le monde, en 2015, une personne a mangé en moyenne 34,1 kg de viande, estime l’OCDE. Dans dix ans, les protéines animales seront toujours présentes dans l’assiette avec une consommation globale par personne de 35,2 kg.
L’influence des pays émergents
Selon l’agroéconomiste Pascal Thériault, la consommation globale par personne pourrait même augmenter à 38 kg, avec l’épanouissement économique des pays émergents comme le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine (BRICS).
« Récemment, la Chine a adopté un nouveau guide alimentaire qui encourage les gens à diminuer leur consommation de viande de moitié », rappelle Sylvain Charlebois en ajoutant que la tendance se dirige vers des viandes perçues comme étant plus santé, telles que le porc et le poulet.
Les Chinois séduits par le mode de vie occidental craqueront-ils pour le gros steak à l’américaine? «D’un point de vue environnemental, on espère que non, parce que le grain serait mieux utilisé ailleurs et qu’on mange déjà trop de viande », lance Pascal Thériault.
En ce moment, l’Américain moyen dévore 24,75 kg de bœuf par an, comparativement à 4,3 kg dans le BRIC. Une moyenne étonnamment basse, mais qui s'explique en partie par la grande préférence pour la volaille en Asie, mais aussi par l'alimentation plus végétarienne en Inde.
Sylvain Charlebois, doyen de la Faculté de management Université Dalhousie, à Halifax, n'est toutefois pas convaincu par ces statistiques de l'OCDE. « Je crois que la diminution par personne va continuer. Le coût croissant d’élevage et les considérations pour la santé, le bien-être animal et le développement durable, portées par les réseaux sociaux, décourageront les consommateurs à manger plus de viande, croit Sylvain Charlebois.
D'ailleurs, entre 2005 et 2015 au Canada, la demande pour le bœuf a diminué de 220 millions de kilogrammes. « C’est à peu près 6 kg par Canadien. C’est incroyable », explique le chercheur qui a publié l’an dernier une étude sur l’impact des prix du bœuf sur le comportement des consommateurs au Canada.
Le bœuf, ce luxe
La production bovine est particulièrement énergivore par rapport aux autres viandes, disent les chercheurs.
D’abord, le bœuf atteint sa maturité pour l’abattage au bout de deux ans alors qu’un poulet est prêt au bout de seulement six semaines. Quant aux besoins en nourriture, des producteurs obtiennent jusqu'à 1 kg de volaille avec 1,6 kg de moulée. Pour la même quantité de bœuf, on compte de 6 kg à 7 kg de moulée, mais aussi 8 litres d’eau.
« Ce n’est pas une filière qui est archi-efficace pour la conversion de fibres à protéine », reconnaît Sylvain Charlebois, et ça, malgré les améliorations en science animale. D’où l’engouement en recherche pour la viande rouge in vitro, qui ne requiert pas autant de temps, d’énergie et de ressources.
L'industrie lorgne aussi du côté des protéines végétales. Maple Leaf a d'ailleurs acquis pour 140 millions de dollars américains une entreprise spécialisée en la matière.
Ainsi, le bœuf est devenu une denrée de luxe et, du coup, aussi très vulnérable aux aléas économiques, comme les fluctuations des prix du grain et de l’énergie.
Les consommateurs, eux, se tournent plus vers le porc et le poulet. « On peut facilement substituer le bœuf haché par du porc », dit Pascal Thériault, en ajoutant que celui-ci arrive à maturité au bout de six mois et prend moitié moins de ressources que le bœuf.
Mais la viande la plus consommée dans le monde et qui gagnera en popularité d’ici 10 ans demeure le poulet, selon l’OCDE. En 2025, une personne en moyenne en mangera 14,2 kg/an, devant le porc (12,5 kg), le bœuf (6,7 kg) et l’agneau (1,88 kg)
Côtes levées contre grillons séchés
Dans son portrait, l’OCDE ne fait pas état des autres protéines qui se substituent aux viandes comme le poisson, les légumineuses ou encore… les insectes!
« En termes de conversion, je pense que l’insecte est très très élevé, mais il y a un blocage psychologique chez le consommateur. Quand tu vis dans l’abondance alimentaire, tu peux te permettre d’être difficile », conçoit Pascal Thériault.
Les légumineuses comme les lentilles et les pois chiches sont tout aussi efficaces pour l’omnivore qu’est l’humain, mais peinent à le séduire. « La légumineuse n’est pas quelque chose qui fait partie de notre diète de façon naturelle », dit Pascal Thériault en lançant à la blague que « ce sont les granos qui mangent ça. »
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Source : ici.radio-canada.ca, Pascale Fontaine, 17/03/2017
Dans le monde, en 2015, une personne a mangé en moyenne 34,1 kg de viande, estime l’OCDE. Dans dix ans, les protéines animales seront toujours présentes dans l’assiette avec une consommation globale par personne de 35,2 kg.
L’influence des pays émergents
Selon l’agroéconomiste Pascal Thériault, la consommation globale par personne pourrait même augmenter à 38 kg, avec l’épanouissement économique des pays émergents comme le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine (BRICS).
"La Chine s’enrichit, rappelle le professeur à l’Université McGill. On développe une économie de services et de plus en plus, on va voir plus de consommateurs s’intéresser à la viande" Pascal ThériaultPlus de mangeurs de viandes, plus de pressions sur les systèmes agroalimentaires, l’environnement et, donc, le prix. Devant cette possibilité, le gouvernement chinois tente déjà d’atténuer l’engouement au moyen d’un guide alimentaire plus restrictif.
« Récemment, la Chine a adopté un nouveau guide alimentaire qui encourage les gens à diminuer leur consommation de viande de moitié », rappelle Sylvain Charlebois en ajoutant que la tendance se dirige vers des viandes perçues comme étant plus santé, telles que le porc et le poulet.
Les Chinois séduits par le mode de vie occidental craqueront-ils pour le gros steak à l’américaine? «D’un point de vue environnemental, on espère que non, parce que le grain serait mieux utilisé ailleurs et qu’on mange déjà trop de viande », lance Pascal Thériault.
En ce moment, l’Américain moyen dévore 24,75 kg de bœuf par an, comparativement à 4,3 kg dans le BRIC. Une moyenne étonnamment basse, mais qui s'explique en partie par la grande préférence pour la volaille en Asie, mais aussi par l'alimentation plus végétarienne en Inde.
Sylvain Charlebois, doyen de la Faculté de management Université Dalhousie, à Halifax, n'est toutefois pas convaincu par ces statistiques de l'OCDE. « Je crois que la diminution par personne va continuer. Le coût croissant d’élevage et les considérations pour la santé, le bien-être animal et le développement durable, portées par les réseaux sociaux, décourageront les consommateurs à manger plus de viande, croit Sylvain Charlebois.
D'ailleurs, entre 2005 et 2015 au Canada, la demande pour le bœuf a diminué de 220 millions de kilogrammes. « C’est à peu près 6 kg par Canadien. C’est incroyable », explique le chercheur qui a publié l’an dernier une étude sur l’impact des prix du bœuf sur le comportement des consommateurs au Canada.
Le bœuf, ce luxe
La production bovine est particulièrement énergivore par rapport aux autres viandes, disent les chercheurs.
D’abord, le bœuf atteint sa maturité pour l’abattage au bout de deux ans alors qu’un poulet est prêt au bout de seulement six semaines. Quant aux besoins en nourriture, des producteurs obtiennent jusqu'à 1 kg de volaille avec 1,6 kg de moulée. Pour la même quantité de bœuf, on compte de 6 kg à 7 kg de moulée, mais aussi 8 litres d’eau.
« Ce n’est pas une filière qui est archi-efficace pour la conversion de fibres à protéine », reconnaît Sylvain Charlebois, et ça, malgré les améliorations en science animale. D’où l’engouement en recherche pour la viande rouge in vitro, qui ne requiert pas autant de temps, d’énergie et de ressources.
L'industrie lorgne aussi du côté des protéines végétales. Maple Leaf a d'ailleurs acquis pour 140 millions de dollars américains une entreprise spécialisée en la matière.
Ainsi, le bœuf est devenu une denrée de luxe et, du coup, aussi très vulnérable aux aléas économiques, comme les fluctuations des prix du grain et de l’énergie.
Les consommateurs, eux, se tournent plus vers le porc et le poulet. « On peut facilement substituer le bœuf haché par du porc », dit Pascal Thériault, en ajoutant que celui-ci arrive à maturité au bout de six mois et prend moitié moins de ressources que le bœuf.
Mais la viande la plus consommée dans le monde et qui gagnera en popularité d’ici 10 ans demeure le poulet, selon l’OCDE. En 2025, une personne en moyenne en mangera 14,2 kg/an, devant le porc (12,5 kg), le bœuf (6,7 kg) et l’agneau (1,88 kg)
Côtes levées contre grillons séchés
Dans son portrait, l’OCDE ne fait pas état des autres protéines qui se substituent aux viandes comme le poisson, les légumineuses ou encore… les insectes!
« En termes de conversion, je pense que l’insecte est très très élevé, mais il y a un blocage psychologique chez le consommateur. Quand tu vis dans l’abondance alimentaire, tu peux te permettre d’être difficile », conçoit Pascal Thériault.
Les légumineuses comme les lentilles et les pois chiches sont tout aussi efficaces pour l’omnivore qu’est l’humain, mais peinent à le séduire. « La légumineuse n’est pas quelque chose qui fait partie de notre diète de façon naturelle », dit Pascal Thériault en lançant à la blague que « ce sont les granos qui mangent ça. »
"L’humain est un accro du BBQ, alors c’est certain que les gens vont continuer d’acheter du bœuf." Sylvain CharleboisSi la Journée sans viande est un exercice intéressant, une vie plus végétarienne s’avère encore un défi.
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Source : ici.radio-canada.ca, Pascale Fontaine, 17/03/2017
lundi 6 mars 2017
Les investisseurs américains parient sur les protéines alternatives
Bill Gates (co-fondateur de Miscrosoft), Arielle Zuckerberg (investisseuse et jeune sœur du fondateur de Facebook), Marc Benioff (PDG de Salesforce), New Crop Capital (fond d’investissement dans les projets de ruptures alimentaires) et Google Venture, pour ne citer que les plus connus, investissent fortement dans les jeunes entreprises innovantes qui développent des nouveaux produits sans protéines animales : crevettes à base d’algue, hamburger saignant de légume ou substitut de blanc d’œuf à base de levure.
En effet, depuis quelques mois, les levées de fond et prises de participation se multiplient aux Etats-Unis dans les start-up qui proposent des alternatives à la protéine animale avec la mission ambitieuse e nourrir les 9 milliards d’habitants sur notre planète prévue en 2050.
Cet intérêt des géants du numérique pour ces nouvelles sociétés n’est pas uniquement philanthropique et représente un nouveau levier de développement économique car une rupture des habitudes alimentaires est en train de se créer avec les revendications des nouvelles générations de consommateurs (X et Y).
En effet, la méfiance des consommateurs sur les produits proposés par l’industrie agro-alimentaire n’a jamais été aussi forte et selon un sondage mené par JWT Intelligence, 81% des Millennials américains (nés après 1980) estiment que les grandes marques alimentaires poursuivent des stratégies de production qui les rendent en mauvaise santé.
Une autre étude, réalisée par Sanford Bernstein, a révélé que la majorité des américains interrogés affirment qu’ils sont de plus en plus méfiant vis à vis de l’industrie agro-alimentaire actuelle et attendent de nouvelles propositions de valeurs en phase avec leur santé et celle de la planète.
Des nouvelles sociétés, fondées le plus souvent par des Millennals, souhaitent donc répondre à ces nouveaux défis démographiques, sociologiques, économiques et écologiques en proposant des produits alimentaires plus sains et en rupture avec ceux de l’industrie qui laisse les consommateurs dans l’opacité de ce qu’ils mangent vraiment.
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Source : sylvain-zaffaroni.com, 06/03/2017
En effet, depuis quelques mois, les levées de fond et prises de participation se multiplient aux Etats-Unis dans les start-up qui proposent des alternatives à la protéine animale avec la mission ambitieuse e nourrir les 9 milliards d’habitants sur notre planète prévue en 2050.
Cet intérêt des géants du numérique pour ces nouvelles sociétés n’est pas uniquement philanthropique et représente un nouveau levier de développement économique car une rupture des habitudes alimentaires est en train de se créer avec les revendications des nouvelles générations de consommateurs (X et Y).
En effet, la méfiance des consommateurs sur les produits proposés par l’industrie agro-alimentaire n’a jamais été aussi forte et selon un sondage mené par JWT Intelligence, 81% des Millennials américains (nés après 1980) estiment que les grandes marques alimentaires poursuivent des stratégies de production qui les rendent en mauvaise santé.
Une autre étude, réalisée par Sanford Bernstein, a révélé que la majorité des américains interrogés affirment qu’ils sont de plus en plus méfiant vis à vis de l’industrie agro-alimentaire actuelle et attendent de nouvelles propositions de valeurs en phase avec leur santé et celle de la planète.
Des nouvelles sociétés, fondées le plus souvent par des Millennals, souhaitent donc répondre à ces nouveaux défis démographiques, sociologiques, économiques et écologiques en proposant des produits alimentaires plus sains et en rupture avec ceux de l’industrie qui laisse les consommateurs dans l’opacité de ce qu’ils mangent vraiment.
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Source : sylvain-zaffaroni.com, 06/03/2017
mardi 28 février 2017
Protéines végétales : Christophe Sirugue, secrétaire d'Etat à l'industrie inaugure l'unité pilote Tereos
Alexis Duval, Président du directoire de Tereos, a inauguré aujourd’hui en présence de Christophe Sirugue, Secrétaire d'État chargé de l'Industrie, du Numérique et de l'Innovation une unité pilote pour la production d’aliments à base de protéines végétales. Implanté sur le site industriel Tereos de Marckolsheim (Alsace), ce pilote permet à Tereos d’amorcer une première commercialisation sur le marché de la restauration collective.
« L’inauguration de ce pilote industriel est une étape importante dans les développements que Tereos mène depuis de nombreuses années dans le secteur des protéines végétales. Cela illustre la capacité du Groupe à innover par le développement de nouveaux produits qui répondent aux évolutions des besoins alimentaires mondiaux. » a déclaré Alexis Duval, Président du directoire de Tereos.
Tereos développe les solutions alimentaires de demain
En 2050, face aux prévisions démographiques croissantes de la population mondiale, les besoins en protéines de la planète auront doublé. Les protéines animales, qui représentent 70% de la consommation de protéines dans le monde, ne pourront plus satisfaire à elles seules ces nouveaux besoins. Face à ces évolutions, Tereos est convaincu que le développement des protéines végétales constitue une des réponses d’avenir aux nouveaux besoins nutritionnels de la population mondiale.
Tereos est le second producteur mondial de protéine de blé et consacre près de 50% de son budget R&D à la nutrition. Acteur historique du secteur, Tereos a réalisé de nombreuses innovations depuis plus de 20 ans dans l’extraction de la protéine native de blé.
Après une phase de recherche et développement, Tereos démarre cette année une unité de production pilote, permettant d’amorcer une première commercialisation sur le marché de la restauration collective. Présenté sous le nom de « GenVie » durant sa phase de conception, ce nouveau produit prendra le nom de « Sauté Végétal » pour sa commercialisation en restauration collective.
Confectionné sous forme d’émincés, « Le Sauté Végétal » se distingue par sa composition 100% végétale à base de protéines de blé et de farine de pois chiche, l'ensemble issu de matières premières agricoles françaises. Grâce à son procédé breveté, récompensé lors du Concours Mondial de l’Innovation en 2015, Tereos a mis au point un produit sain et savoureux, facile à cuisiner et accommodable à tous types de recettes.
Un acteur engagé pour la création d’une filière française des protéines végétales
Alors que la France dispose de tous les atouts pour devenir un leader agricole et industriel mondial dans la production de protéines végétales, elle souffre d’une forte dépendance aux importations de protéines. Le développement de filières de transformation des matières premières agricoles, créatrices de valeur et fortes sur les marchés d’exportation, représente un enjeu d’avenir pour la valorisation des productions agricoles françaises.
La Commission Innovation 2030 avait remis un rapport au Président de la République identifiant les protéines végétales parmi ses sept « ambitions pour l’innovation ». La Commission émettait ainsi le souhait que les industriels français « se mobilisent pour développer de nouveaux produits alimentaires attractifs, à base de protéines végétales, à même de faire évoluer les comportements alimentaires et ainsi d'apporter une solution alimentaire pérenne, des emplois en France et une capacité d'exportation ».
Tereos, qui est un des principaux transformateurs de blé, de pomme de terre féculière et de luzerne en France, est à l’origine de multiples avancées dans la recherche sur la valorisation des protéines végétales. Le Groupe a notamment été à l’initiative de la création d’Improve, première plateforme d’innovation collaborative européenne totalement dédiée à la valorisation des protéines végétales et soutenue par le Programme d’Investissements d’Avenir porté par l’Etat.
A l’origine de la création de « Protéines France », un consortium composé de 7 acteurs français, leaders de la première transformation agricole, Tereos s’est engagé aux côtés de l’Etat en octobre 2016 lors du Salon International de l’Alimentation (SIAL), à développer la filière protéique française pour faire de la France un leader mondial des protéines végétales.
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Source : tereos.com, 28/02/2017
« L’inauguration de ce pilote industriel est une étape importante dans les développements que Tereos mène depuis de nombreuses années dans le secteur des protéines végétales. Cela illustre la capacité du Groupe à innover par le développement de nouveaux produits qui répondent aux évolutions des besoins alimentaires mondiaux. » a déclaré Alexis Duval, Président du directoire de Tereos.
Tereos développe les solutions alimentaires de demain
En 2050, face aux prévisions démographiques croissantes de la population mondiale, les besoins en protéines de la planète auront doublé. Les protéines animales, qui représentent 70% de la consommation de protéines dans le monde, ne pourront plus satisfaire à elles seules ces nouveaux besoins. Face à ces évolutions, Tereos est convaincu que le développement des protéines végétales constitue une des réponses d’avenir aux nouveaux besoins nutritionnels de la population mondiale.
Tereos est le second producteur mondial de protéine de blé et consacre près de 50% de son budget R&D à la nutrition. Acteur historique du secteur, Tereos a réalisé de nombreuses innovations depuis plus de 20 ans dans l’extraction de la protéine native de blé.
Après une phase de recherche et développement, Tereos démarre cette année une unité de production pilote, permettant d’amorcer une première commercialisation sur le marché de la restauration collective. Présenté sous le nom de « GenVie » durant sa phase de conception, ce nouveau produit prendra le nom de « Sauté Végétal » pour sa commercialisation en restauration collective.
Confectionné sous forme d’émincés, « Le Sauté Végétal » se distingue par sa composition 100% végétale à base de protéines de blé et de farine de pois chiche, l'ensemble issu de matières premières agricoles françaises. Grâce à son procédé breveté, récompensé lors du Concours Mondial de l’Innovation en 2015, Tereos a mis au point un produit sain et savoureux, facile à cuisiner et accommodable à tous types de recettes.
Un acteur engagé pour la création d’une filière française des protéines végétales
Alors que la France dispose de tous les atouts pour devenir un leader agricole et industriel mondial dans la production de protéines végétales, elle souffre d’une forte dépendance aux importations de protéines. Le développement de filières de transformation des matières premières agricoles, créatrices de valeur et fortes sur les marchés d’exportation, représente un enjeu d’avenir pour la valorisation des productions agricoles françaises.
La Commission Innovation 2030 avait remis un rapport au Président de la République identifiant les protéines végétales parmi ses sept « ambitions pour l’innovation ». La Commission émettait ainsi le souhait que les industriels français « se mobilisent pour développer de nouveaux produits alimentaires attractifs, à base de protéines végétales, à même de faire évoluer les comportements alimentaires et ainsi d'apporter une solution alimentaire pérenne, des emplois en France et une capacité d'exportation ».
Tereos, qui est un des principaux transformateurs de blé, de pomme de terre féculière et de luzerne en France, est à l’origine de multiples avancées dans la recherche sur la valorisation des protéines végétales. Le Groupe a notamment été à l’initiative de la création d’Improve, première plateforme d’innovation collaborative européenne totalement dédiée à la valorisation des protéines végétales et soutenue par le Programme d’Investissements d’Avenir porté par l’Etat.
A l’origine de la création de « Protéines France », un consortium composé de 7 acteurs français, leaders de la première transformation agricole, Tereos s’est engagé aux côtés de l’Etat en octobre 2016 lors du Salon International de l’Alimentation (SIAL), à développer la filière protéique française pour faire de la France un leader mondial des protéines végétales.
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Source : tereos.com, 28/02/2017
vendredi 24 février 2017
Le ministère de l'environnement allemand ne sert plus de viande lors des repas officiels
Fini la viande lors des dîners officiels du ministère de l'Environnement allemand. C'est la décision engagée prise par la ministre Barbara Hendricks.
"Nous voulons montrer l'exemple en termes de protection de l'environnement, car la nourriture végétarienne est meilleure pour le climat que la viande et le poisson", a-t-elle affirmé dans un communiqué.
Selon le quotidien allemand Bild, Barbara Hendricks a également précisé que les produits utilisés pour les repas officiels devaient être de préférence bio, de saison, locaux et issus du commerce équitable.
Cette décision de bannir la chair animale des menus du ministère, effective depuis janvier, n'a pas été bien reçue par tout le monde au pays du currywurst.
Comme le soulignent nos confrères du Huffington Post américain, le ministre de l'agriculture Christian Schmidt s'est prononcé contre cette position: "Je ne ferai pas de journée végétarienne de quelle que manière que ce soit. Plutôt que dans le paternalisme et l'idéologie, je crois dans la diversité et la liberté de choisir", s'est-t-il exprimé.
"Ils ne vont pas sauver le climat en empêchant des gens de manger de la viande. L'interdiction ne concerne qu'une poignée d'invités, pas les 1200 employés. C'est de l'idéologie pure", critique de son côté la députée Gitta Connemann.
L'Allemagne a beau être un paradis pour les végétariens (9% de sa population l'est), l'alimentation d'origine végétale n'est pas prête de détrôner la viande et le poisson. En témoigne la municipalité de Kassel qui essaye d'imposer en ce moment-même la vente de saucisses au sein d'un festival végétarien.
En août dernier, Barbara Hendricks avait déjà annoncé vouloir s'attaquer à l'élevage intensif, dénonçant ses "effets néfastes sur l'environnement". Selon un rapport de 2014 de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'élevage industriel est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre.
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Source : huffingtonpost.fr, Marine Le Breton, 24/02/2017
"Nous voulons montrer l'exemple en termes de protection de l'environnement, car la nourriture végétarienne est meilleure pour le climat que la viande et le poisson", a-t-elle affirmé dans un communiqué.
Selon le quotidien allemand Bild, Barbara Hendricks a également précisé que les produits utilisés pour les repas officiels devaient être de préférence bio, de saison, locaux et issus du commerce équitable.
Cette décision de bannir la chair animale des menus du ministère, effective depuis janvier, n'a pas été bien reçue par tout le monde au pays du currywurst.
Comme le soulignent nos confrères du Huffington Post américain, le ministre de l'agriculture Christian Schmidt s'est prononcé contre cette position: "Je ne ferai pas de journée végétarienne de quelle que manière que ce soit. Plutôt que dans le paternalisme et l'idéologie, je crois dans la diversité et la liberté de choisir", s'est-t-il exprimé.
"Ils ne vont pas sauver le climat en empêchant des gens de manger de la viande. L'interdiction ne concerne qu'une poignée d'invités, pas les 1200 employés. C'est de l'idéologie pure", critique de son côté la députée Gitta Connemann.
L'Allemagne a beau être un paradis pour les végétariens (9% de sa population l'est), l'alimentation d'origine végétale n'est pas prête de détrôner la viande et le poisson. En témoigne la municipalité de Kassel qui essaye d'imposer en ce moment-même la vente de saucisses au sein d'un festival végétarien.
En août dernier, Barbara Hendricks avait déjà annoncé vouloir s'attaquer à l'élevage intensif, dénonçant ses "effets néfastes sur l'environnement". Selon un rapport de 2014 de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'élevage industriel est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre.
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Source : huffingtonpost.fr, Marine Le Breton, 24/02/2017
lundi 20 février 2017
Jimini's parie sur les aliments à base de protéines d'insectes
Des insectes dans nos assiettes, c'est le credo de Jimini's.
Pour y parvenir, la start-up lève 1 million d'euros, pour une moitié auprès du Comptoir de l'Innovation (groupe SOS) et pour l'autre moitié en prêts long terme auprès de Bpifrance.
Créé fin 2012 par un diplômé de EDC Business School, Clément Scellier, et par un juriste en droit privé, Bastien Rabastens, Jimini's a commencé par commercialiser des insectes apéritifs, entiers et aromatisés, par exemple aux tomates séchées ou au pain d'épices. Au total, neuf goûts différents sont proposés, consent Clément Scellier, le « fourmirecteur » général. En trois ans, l'entreprise a étendu sa gamme aux barres énergétiques vendues en Belgique, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne et, à compter du 1 mai, en Suisse. Mais pas en France, faute d'une réglementation limpide sur la vente d'aliments à base d'insectes. Un flou que Jimini's s'emploie à lever, notamment au sein de l'association interprofessionnelle internationale Ipiff.
Avant la mise en place d'une procédure de mise sur le marché simplifiée en 2018, les deux cofondateurs comptent bien prendre position, assure Clément Scellier. La start-up, qui a réalisé 550.000 euros de en 2016, parie sur le même engouement dans l'alimentation humaine que celui de l'alimentation animale après les levées de fonds de Ynsect et de nextProtein.
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Source : Les Echos, Yves Vilaginès, 20/02/2017
Pour y parvenir, la start-up lève 1 million d'euros, pour une moitié auprès du Comptoir de l'Innovation (groupe SOS) et pour l'autre moitié en prêts long terme auprès de Bpifrance.
Créé fin 2012 par un diplômé de EDC Business School, Clément Scellier, et par un juriste en droit privé, Bastien Rabastens, Jimini's a commencé par commercialiser des insectes apéritifs, entiers et aromatisés, par exemple aux tomates séchées ou au pain d'épices. Au total, neuf goûts différents sont proposés, consent Clément Scellier, le « fourmirecteur » général. En trois ans, l'entreprise a étendu sa gamme aux barres énergétiques vendues en Belgique, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne et, à compter du 1 mai, en Suisse. Mais pas en France, faute d'une réglementation limpide sur la vente d'aliments à base d'insectes. Un flou que Jimini's s'emploie à lever, notamment au sein de l'association interprofessionnelle internationale Ipiff.
Avant la mise en place d'une procédure de mise sur le marché simplifiée en 2018, les deux cofondateurs comptent bien prendre position, assure Clément Scellier. La start-up, qui a réalisé 550.000 euros de en 2016, parie sur le même engouement dans l'alimentation humaine que celui de l'alimentation animale après les levées de fonds de Ynsect et de nextProtein.
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Source : Les Echos, Yves Vilaginès, 20/02/2017
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